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Critique de Catwowo


Le 20 novembre 2018, la traque s'achevait. le 20 novembre 2019, je referme ce livre après avoir passé un moment incroyable aux côtés de Philippe, Jean ("Dick Rivers, ma gueule", sûrement l'une des phrases les plus mémorables de ce roman), Antoine, Julien, Aline et Hakim. Sans oublier Monsieur Dicton (car oui, j'estime que ce personnage mérite qu'on le mentionne).

C'est assez étrange, à vrai dire, car l'histoire en elle-même n'a rien de particulièrement incroyable. Un tueur de prostituées : vu, vu et re-vu. Mais avec Alexandre Galien, c'est différent. J'aimerais pouvoir vous livrer un ressenti un peu plus élaboré que "il a su donner une consistance toute particulière à ses personnages", mais la vérité c'est qu'il faut le lire pour le comprendre. Il y a quelque chose d'indescriptible dans ces portraits, quelque chose de presque magique car insaisissable. Les personnages dont l'étude semble avoir été minutieusement préparée, qu'ils soient importants ou secondaires ; mais aussi les décors parisiens, dont on parvient à ressentir cette atmosphère à la fois lugubre et merveilleuse, peuplée et déserte.

Au début, j'ai sans doute été un peu agacée par le suremploi de termes policiers. J'avais le sentiment que l'auteur trouvait la moindre occasion de nous balancer son jargon policier, histoire d'en mettre plein les mirettes, vous voyez l'idée ? Mais finalement, non, ce n'est que la réalité - une enquête menée comme elles le sont toutes au 36, loin de ces traques infernales sur des routes parfaitement droites, à bord d'un Hummer dernier cri, un morceau de rock alternatif un peu trop commercial pour combiner le tout. Non, là, c'est la police. Juste la police. Pas de paillettes, pas de fantasme, rien de tout ça. Et rien que le fait d'avoir trouvé ce juste milieu entre réalité et fiction, c'est déjà beaucoup. Bravo !
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