AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 540 notes
Pour le cadre de ce roman , il suffit de plonger son regard sur l'illustration de couverture , et , en devinant " le mot manquant ", ça y est , on sait qu'on risque de fréquenter des " coins célèbres " dédiés " aux nuits parisiennes " et peut - être même, d' en percer quelques secrets puisque la quatrième de couverture nous apprend que l'auteur , Alexandre Galien , a travaillé à la Direction Régionale de la Police .Tiens , un gars de plus " de la maison" qui semble , comme d'autres dont on taira le nom mais qui y excellent , avoir préféré quitter le métier pour s'adonner à l'aventure de l'écriture....Si vous ajoutez ce bandeau rouge qui nous indique que ce roman a obtenu " le prix du quai des orfèvres 2019 , vous vous dites qu'il " faut voir " là , de nombreux " détails " donnant à penser que ....
L'intrigue est vite lancée : le corps dénudé et terriblement mutilé d'une jeune femme est retrouvé " dans la nature " et l'équipe du commandant Valmy , fraîchement affecté à la brigade criminelle après des années de présence à " la mondaine " , va se charger de l'affaire . Ce corps , fait étrange et important , c'est le corps d'une ancienne .........Oh , mince , excusez - moi , mon doigt a ripé , c'est bête , non ? Bon , comme vous ne m'en voulez - pas je continue.....Une enquête très bien menée, sans grande surprise , sans doute , mais avec un dénouement particulièrement abouti et surprenant . de courts chapitres nous permettent de suivre , sans le connaître, le coupable et ses victimes , les autres nous proposent d'être les partenaires des membres de l'équipe chargée de l'enquête . Ça bouge , ça poursuit , ça cogite dans les bureaux , ça déduit...On se trouve d'autant plus au coeur de l'affaire que nous découvrons tous les rouages du déroulement d'une enquête. Les investigations , les fausses pistes , les interrogatoires , les scènes d'autopsie , l'information aux familles des victimes ,les rapports aux chefs , les notions juridiques ,les abréviations qui désignent les services , le rôle de l'ADN , tout un " aspect pédagogique " qui s'insère avec bonheur dans un récit parfaitement bien écrit, sans nous faire perdre un seul instant le fil de l'histoire , sans alourdir un style fluide car bien maîtrisé.
A mon avis , Alexandre Galien à su concilier ses grandes connaissances du métier et les mêler à d'évidentes qualités de conteur et , franchement, je suis ravi de le voir emprunter un chemin tracé avec bonheur par quelques autres de ses " collègues " ...Que puis - je ajouter d'autre , sinon que j'ai passé un excellent moment et que j'ai lu ce roman d'une traite , sans jamais me lasser .... Je précise aussi que , malgré la dureté du sujet ( oui , ça rigole quand même pas , hein ) Alexandre Galien maîtrise parfaitement la description des scènes et ne tombe jamais dans l'excès , phénomène qui rebute parfois nombre d'entre nous . Dernier point : la vie de flic et la vie familiale . Ça aussi , on le trouve dans cette histoire . Ah , la passion !!!...Allez , je vous laisse ....Avec ce livre , vous êtes entre de bonnes mains ...heu , non , ce livre est entre de bonnes mains s'il tombe entre les vôtres ....Bon , c'est vrai , vous me pardonnez pour ma faute de frappe du début ? Sinon je recommence , non ? Sûr ? Allez , vous verrez , c'est trois fois rien , peut- être même que vous me ....plus tard. Ça , c'est une autre histoire ...
Commenter  J’apprécie          1064
Un excellent polar classique comme je les aime, écrit par un ancien de la Maison « Poulaga », ce qui permet de plonger tête baissée, happé par le récit, dans le monde interlope de la nuit et de la prostitution. le suspens est au rendez-vous. L'atmosphère, la tension qui entoure l'enquête sur le meurtre d'une jeune indic est parfaitement rendue.

Prix du Quai des Orfèvres 2020, Alexandre Galien, né en 1989, est le plus jeune lauréat à ce jour de cette récompense.

Issu de la Direction Régionale de la PJ, il rejoint Olivier Norek, Hervé Jourdain, Pierre Pouchairet et tant d'autres qui inspirés par leur vie professionnelle, nous offrent de bons moments de détente pour les amateurs, avides de sensations tout en restant dans le vraisemblable. Faut dire qu'à "La Crim", aux "Stup" et aux "Moeurs", il y a matière à suggestion.

Evidemment, ce n'est pas suffisant l'expérience, il faut aussi savoir conter même si l'écriture n'est pas celle d' Antonio Muñoz Molina, c'est « addictif », efficace, et bien noir malgré quelques clichés.

J'ai, pour habitude de m'offrir le « Prix du quai des Orfèvres » de l'année. Je remercie Jean-François Lemoine pour son excellente chronique des Cicatrices de la Nuit qui a retenu mon attention. C'est un bon millésime que je conseille aussi.
Commenter  J’apprécie          764
Un serial-killer assassine des call-girls en plein Paris. Les corps sans vie sont retrouvés sauvagement mutilés. le commandant Valmy, récemment muté des moeurs à la brigade criminelle, mène une enquête qui va le mener jusque dans des extrémités dont il n'aurait jamais soupçonné ni l'existence ni l'ampleur d'une telle folie meurtrière.
« Les cicatrices de la nuit » est un gentil polar, prix du quai des orfèvres 2020, écrit par Alexandre Galien qui a fait partie de l'effectif de la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, autrement dit le 36 quai des orfèvres ou plus récemment « le bastion ».
Le style est simple et sans ambition, mais efficace. A noter, un lexique précis en bas de chaque page sur le vocabulaire particulier des policiers. Mal grès la faiblesse et la candeur de certains dialogues, on est vite emporté par cette histoire originale. L'intrigue est bien ficelée. Un prix mérité.
Commenter  J’apprécie          540
Alexandre Galien est un auteur de polar que je ne connaissais pas, mais que je voyais passer sur les sites de lectures assez régulièrement. Un auteur français de plus. Oui, j'aime bien les auteurs de polars français. Alors un de plus au compteur me suis-je dit, chouette ! Oui, mais voilà pour moi l'écriture n'est pas au rendez-vous : écriture plate sans relief, sans émotion, plutôt scolaire, propre sur elle (!) mais fade. Donc, jamais je ne me suis sentie en harmonie, en empathie avec les personnages. Et pour la lectrice que je suis, si je ne peux pas être en symbiose avec au moins un des personnages, c'est mal parti. Et pour ternir encore plus mon ressenti, je n'ai pas non plus aimé l'emploi excessif du jargon policier et autres acronymes qui alourdissent la lecture par des renvois constants en bas de page.

Voilà, vous avez mon tableau, mais rien ne vous empêche de vous faire le vôtre qui prendra peut-être d'autres teintes.

Quant au pitch, le voici :
En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de « Mondaine », le commandant Philippe Valmy espérait s'éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu'à l'aube, et ainsi sauver son mariage. Mais quand il découvre que la victime de sa première affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend toit de suite qu'il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire. Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s'effacent pas.
Commenter  J’apprécie          386
Quand vous ouvrez un polar le matin et que vous le terminez le soir, c'est que l'auteur a fait du boulot de pro, non ?
C'est ce qui vient de m'arriver avec Les cicatrices de la nuit d'Alexandre Galien. LE polar, à la française, tel que je l'aime.
Classique, sans chichi, juste l'essentiel.
Efficace.
Addictif.
Un cadavre, une enquête.
À Paris. Les flics du 36, c'est l'ex-Quai des orfèvres, aujourd'hui le Bastion.
Philippe Valmy passe de la Mondaine à la Crim, fini les bars et les boîtes de nuit, changement de décor.
Pour sa première affaire à la tête de son équipe, il va être gâté.
Galien connaît le sujet, il ne nous embrouille pas.
On a la totale.
Enquêtes de voisinages, autopsies, planques, filatures, perquisitions, gardes à vue, interrogatoires, tous les ingrédients je vous dis.
Chez ces flics-là, on dort peu, on boit parfois, du café beaucoup, quelques cigarettes, une pause entre collègues de temps en temps, on ne lâche jamais, on épluche tout.
Une enquête, c'est une course contre la montre, l'adrénaline au taux maximum.
Et l'auteur nous offre en plus, ici, un final à couper le souffle, on n'en sort pas indemne.
Moi, j'adore ce genre de polar, mais ça... vous l'aurez compris.


Commenter  J’apprécie          355
Pour la troisième année consécutive, je me suis offert le Prix des Orfèvres. En effet, même si ma PAL est énorme, impossible pour moi de passer à coté de ce prix qui est publié directement en poche et qui récompense un roman policier, genre que j'apprécie énormément.
Pour 2020, est récompensé : Les cicatrices de la nuit d'Alexandre Galien.
En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de "Mondaine", le commandant Philippe Valmy espérait s'éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu'à l'aube, et ainsi sauver son mariage.
Mais quand il découvre que la victime de sa première affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend tout de suite qu'il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire.
Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s'effacent pas...
Quel bon cru que celui de 2020 :) J'ai adoré le prix 2018, un peu moins 2019 alors je dois avouer que je me posais des questions concernant le prix de cette année. J'appréhendais un peu, me demandant si un Prix des Orfèvres pouvait me plaira autant que celui d'il y a deux ans... La réponse est OUI :)
Les cicatrices de la nuit est un roman policier captivant, qui se déroule dans le milieu de la nuit parisienne. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman, le fait justement que ça se déroule à Paris, la nuit. Je savais à quoi m'attendre car la couverture est assez explicite :)
Philippe Valmy est un personnage très intéressant. Il quitte la "Mondaine" pour changer ses habitudes, un peu pour son épouse. Mais quand il avoue un grand mensonge à celle ci... tout devient compliqué. Et les choses ne vont pas s'arranger quand il doit résoudre le meurtre d'une de ses anciennes indics et donc replonger de nouveau dans ce monde qu'il pensait avoir quitter...
C'est un roman passionnant qui nous fait découvrir les rouges de la justice. Même si on n'a pas l'habitude de certains termes, pas de soucis car ils sont toujours expliqués. Cela rend la lecture claire et fluide.
Les cicatrices de la nuit est une excellente surprise qui mérite bien son prix :) Il est évident que je lirais le Prix des Orfèvres 2021... mais ce ne sera que l'année prochaine ;)
En attendant, je mets cinq étoiles ce roman ci :)
Commenter  J’apprécie          300
Ce polar a reçu le prix du quai des Orfèvres 2020. Guère surprenant pour un prix décerné notamment par des autorités policières : Alexandre Galien fait suivre pas à pas au lecteur une procédure policière sur le meurtre en plein Paris d'une jeune femme prostituée occasionnelle. Son héros, Philippe Valmy, un commandant de police à l'ancienne, vient de quitter la brigade mondaine et le monde interlope de la nuit, où il rencontrait ses indicateurs, pour prendre le commandement d'un groupe de la criminelle.
Le point fort du récit de Galien est en même temps sa faiblesse : son roman ressemble vraiment beaucoup à la progression d'une vraie enquête policière, l'auteur s'attachant notamment à truffer son texte du vocabulaire spécifique à la police judiciaire. L'enchaînement des faits est dicté par les constatations de la police scientifique, les enquêtes de voisinage, les autopsies, les « fadet » d'écoute téléphoniques et les rencontres avec les « tontons »… Ne manquent plus que les procès-verbaux.
Pour le reste, la personnalité de Valmy ne surprend pas : sa femme se plaignait de ne pas le voir avec son travail essentiellement nocturne, son couple ne marche pas fort ; on a un peu l'impression d'avoir lu cette situation dans quasiment tous les polars. Il se cherche un peu dans sa nouvelle fonction de chef de groupe, mais, bien entendu, toutes les personnalités diverses qui composent son équipe finissent par s'unir dans la recherche des coupables. Ses relations avec les supérieurs hiérarchiques sont liées à des anciennes amitiés - en France tout marche au piston, y compris dans la police ? -.
Sans surprise, l'auteur a été policier et s'est reconverti dans l'écriture. Cet ouvrage n'atteint pas le force des premiers Olivier Norek, lui aussi ancien flic, car il surprend moins et manque de « peps ». Pour autant, le roman se lit facilement sans être jamais ennuyant. Une demi-réussite donc.
Commenter  J’apprécie          250
Suite à la parution du prix quai des orfèvres 2024, j'ai décidé de lire des romans ayant reçu cette distinction.

Le polar intitulé Les cicatrices de la nuit a été primé pour 2020 et se déroule à la brigade criminelle, mais avec un commandant récemment muté de la Mondaine et qui va faire le lien entre des activités de proxénétisme et un tueur en série.

L'avantage de ce prix se situe dans le réalisme des enquêtes et la connaissance du monde policier, le jury étant placé sous la présidence du Directeur de la Police Judiciaire et étant composé de personnalités remplissant des fonctions ou ayant eu une activité leur permettant de porter un jugement qualifié dans ce domaine, avec des auteurs la plupart du temps, comme ici d'ailleurs avec Alexandre Galien, issus du terrain.

En outre, dans ce livre, les chapitres dans la tête du tueur permettent de changer de rythme et de donner un certain relief au récit.

Mais certaines questions restent pour moi sans réponse : pourquoi, par exemple, les meurtres ont débuté à cette période plutôt qu'à une autre ? Quel a été l'élément déclencheur ? J'aurais aimé encore mieux comprendre la personnalité du tueur.

En conclusion, je dirai que c'est un roman policier prenant et écrit dans le respect de la procédure pénale française, mais pour lequel j'aurais souhaité un travail encore plus poussé sur la psychologie des personnages. Ceci n'est cependant que mon avis et ce prix reste une référence en matière de polar !
Commenter  J’apprécie          244
Alexandre Galien signe avec les cicatrices de la nuit un superbe roman récompensé fort justement par le Prix du quai des orfèvres 2020.
Le roman s'ouvre sur le Commandant Valmy depuis peu réaffecté à la brigade criminelle après vingt ans passé à la"Mondaine". IL court comme un malade ,arrivera t'il à temps pour la sauver? Arrivera t'il à neutraliser ce tueur sadique et sanguinaire avant qu'il ne la tue ? ...
Une enquête menée tambour battant où les amis n'en sont pas où le spectre de la mort est omniprésent ...
Lu d'une traite ce roman m'a tenue en haleine et je n'ai pu le lâcher qu'une fois terminé ... un roman que je ne suis pas prête d'oublier par contre je suis partante pour retrouver Valmy et son groupe dans le Souffle de la nuit ...

Commenter  J’apprécie          202
Autant le dire tout de suite : je n'ai pas aimé; mais alors, pas aimé du tout !
Je sais, je ne vais pas faire l'unanimité. Sur les 29 critiques sur Babelio, il y en a au moins 27 de bonnes. Mais bon, il faut être courageux !
Les phrases, souvent très courtes, sont écrites " à la va comme je te pousse ", je n'y ai trouvé aucun style.
Les conversations téléphoniques sont ponctuées des prénoms des interlocuteurs à chaque prise de parole, comme si le lecteur était incapable de savoir qui dit quoi !
Et ne parlons pas des abréviations : comptez presque une abréviation par page; trop, c'est trop. Par exemple : TT pour tonton !!!!
L'historiette est facile à lire; c'est pourquoi j'ai réussi à finir le bouquin.
En bref, pour ceux qui seraient vraiment tentés, et comme aurait dit un journaliste de Harakiri en son temps ancien, ne l'achetez pas, volez le.
Je ne peux pas vous prêter le mien, c'est une amie qui me la prêté, et, me disait-elle : tu verras, il est super !


Commenter  J’apprécie          205




Lecteurs (1242) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..