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Critique de roseplume
Gaïa se réveille habitant un corps à la mémoire contentionnée, mais à l'instinct et dextérité absolument remarquables.
Une identité aseptisée certes, mais une motricité et une capacité d'analyse montées sur ressort.
Malgré ce floutage du passé, rien ne semble la surprendre et elle s'empare des événements pour les plier à sa maîtrise.
Si elle est dépossédée de son « être » elle est pourtant certaine de ce dont elle dispose. « Le Mas de Gaïa » est son seul repère et interrupteur à des éléments partiels de sa mémoire. Une mémoire bien singulière qui, si elle est lestée de l'essentiel, surchauffe dans l'analyse des détails. Tels des paramètres raccordés à son câble de « pensée », Gaïa anatomise son environnement de manière chirurgicale et implacable.
Qu'en est-il de ses émotions ? Loin de végéter, elles tendent à fourmiller. Ses capacités d'empathie surdéveloppées lui permettent de lire et vivre les sentiments de ceux qui l'entourent.
Grâce à des rencontres, qu'elles soient inédites ou des figures du passé, Gaïa va pouvoir entamer l'assemblage d'un puzzle jusque-là morcelé.
Autant de capacités ne peuvent relever exclusivement de l'inné…
Entre passé brouillé et réminiscences, entre rencontres et actions, entre enquête et révélations, Julia Galindo nous signe une lecture sportive.
L'intrigue est menée avec tonicité et lève le voile sur ce que pourrait devenir un avenir asservi par l'absence d'éthique. Un récit parfois malmenant, mais contrebalancé par une tonalité mordante et parfois humoristique.
Une histoire qui se joue dans l'arythmie de la mesure, oscillant entre accélération et décélération des événements
Mention spéciale pour la générosité dont fait preuve l'auteure avec les personnages « pas si » secondaires. Sa plume peint le portrait de chacun avec respect et minutie, les drapant de leur parcours de vie singulier et irrégulier, en y associant toute la palette des couleurs.
Il me tarde de découvrir le second tome car Julie Galindo nous abandonne en maintenant sa main au-dessus du détonateur.
Une identité aseptisée certes, mais une motricité et une capacité d'analyse montées sur ressort.
Malgré ce floutage du passé, rien ne semble la surprendre et elle s'empare des événements pour les plier à sa maîtrise.
Si elle est dépossédée de son « être » elle est pourtant certaine de ce dont elle dispose. « Le Mas de Gaïa » est son seul repère et interrupteur à des éléments partiels de sa mémoire. Une mémoire bien singulière qui, si elle est lestée de l'essentiel, surchauffe dans l'analyse des détails. Tels des paramètres raccordés à son câble de « pensée », Gaïa anatomise son environnement de manière chirurgicale et implacable.
Qu'en est-il de ses émotions ? Loin de végéter, elles tendent à fourmiller. Ses capacités d'empathie surdéveloppées lui permettent de lire et vivre les sentiments de ceux qui l'entourent.
Grâce à des rencontres, qu'elles soient inédites ou des figures du passé, Gaïa va pouvoir entamer l'assemblage d'un puzzle jusque-là morcelé.
Autant de capacités ne peuvent relever exclusivement de l'inné…
Entre passé brouillé et réminiscences, entre rencontres et actions, entre enquête et révélations, Julia Galindo nous signe une lecture sportive.
L'intrigue est menée avec tonicité et lève le voile sur ce que pourrait devenir un avenir asservi par l'absence d'éthique. Un récit parfois malmenant, mais contrebalancé par une tonalité mordante et parfois humoristique.
Une histoire qui se joue dans l'arythmie de la mesure, oscillant entre accélération et décélération des événements
Mention spéciale pour la générosité dont fait preuve l'auteure avec les personnages « pas si » secondaires. Sa plume peint le portrait de chacun avec respect et minutie, les drapant de leur parcours de vie singulier et irrégulier, en y associant toute la palette des couleurs.
Il me tarde de découvrir le second tome car Julie Galindo nous abandonne en maintenant sa main au-dessus du détonateur.
