Un mur invisible se referme autour de Maria quand on la voit pour la première fois ou la croise quelque part. Un mur d’étrangeté et de peur de l’inconnu. Au début, on ne sait comment se comporter. Mais ceux qui parviennent à la connaître, même de manière fugace, sont contents de constater que le mur qu’ils avaient suscité n’est pas si haut. Il est vrai que Maria a les sens très aiguisés pour percevoir le rejet, elle n’accroche que ceux qui sont prêts à lui prêter un peu d’attention et à l’écouter. Certains sont tombés amoureux de Maria et comprenant, après quelques minutes de conversation, que ce n’est pas si difficile de communiquer avec elle. Maria est directe, sans arrières-pensées, elle fait confiance à (quasi) tout le monde et quand elle te décoche un sourire… tu craques ! Mais attention les amis… Maria n’est pas faite pour les petites natures, si tu lui plais pas (ou lui plais trop)… elle te pince très fort !
Je me figure (je suis très imaginatif) que Maria peut voir la composition moléculaire du sable ou bien qu’elle y voit des mondes au complet, des étoiles ou… tout simplement du sable qui tombe. En tout cas quand le sable glisse entre ses doigts, Maria est heureuse. Des heures et des heures à voir pleuvoir des grains de sable… comme un sablier
El Dorado Beach est une réserve naturelle d’allemands. Protégés par leur bracelet, ils peuvent déambuler dans tout le complexe sans craindre de se faire mordre par des natifs