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Critique de Fovremenkekchoz


La plume de Neil Gallen me manquait, et quoi de mieux que de se lancer dans cette petite histoire en attendant d'attaquer les plus gros morceaux ?
Je ne m'étonne même plus du plaisir que je trouve à découvrir les histoires si humaines que Neil nous partage, imaginant des personnages criants de réalisme, jamais parfaits, toujours attachants, et encore une fois si humains.

Dans cette histoire, on a le parfait exemple de la nuance, cette zone grise qu'on s'efforce d'occulter pour se convaincre qu'il n'existe que les gentils d'un côté et les méchants de l'autre.

Monsieur Moretti est homophobe ? Non, pas pour moi… C'est un « vieux con », bourru, il a des préjugés, de vieux principes, un éducation marquée par la virilité de ses aînés… Et il a besoin d'apprendre et de comprendre.

Évidemment, on ne peut pas forcer les gens à apprendre et comprendre. La plupart du temps, les gens n'apprennent jamais, et ce monsieur Moretti n'en était pas loin. Mais parfois, la vie force un peu les choses et amène des espoirs, des sourires, des pardons…

C'est ce que j'aime dans les romans de Neil ; elle ose le « gris », elle se joue des caricatures pour les nuancer et nous présenter les failles de celles et ceux qu'on croît connaître, pour nous faire prendre conscience que les idées reçues existent chez tout le monde. Qu'il n'y a pas de méchants ni de gentils, il n'y a que des humains qui tentent de se comprendre mais n'ont pas toujours les bonnes clefs.

Ouvrir un roman de Neil, c'est trouver une clef…
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