Mathieu Gallié abandonne ici son univers de légendes écossaises ("Algernon Woodcock") pour nous livrer le premier tome surprenant d'une série qui devrait en compter quatre.
Faisant un peu penser au premier tome de "Pandémonium", le décor de cette histoire est un institut spécialisé pour enfants atteints d'une maladie grave. L'allusion au cancer est assez claire et dès les premières planches le lecteur est happé par les paroles de ces cinq enfants rongés de l'intérieur par un crabe.
Etonnamment, la maladie dont souffrent ces enfants va emmener le récit dans un univers fantastique peuplé de loups-garous et de vampires, dans un décor de maison hanté. Une transition qui se retrouve également au niveau du graphisme impressionnant de
Jean-Baptiste Andréae ("Mangecoeur") qui va passer d'un décor de pénombre à des couleurs bleutées plus lumineuses qui font penser au travail de
Guillaume Sorel sur "Algernon Woodcock".
Bref, un tome aussi prenant que surprenant et dont on ne sait vraiment pas où il va nous emmener.
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