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Critique de helhiv


Ce livre n'est pas une étude historique car il contient de très nombreux partis pris pour trancher des doutes existant sur l'époque de François 1er ; ce n'est pas non plus un roman historique car il n'en a pas la forme. L'ouvrage se présente comme la chronique du règne de François 1er comme si elle était rédigée, au jour le jour, par un familier du roi.
La version audio du livre ne m'a pas convaincue : la diction du récitant est hautaine et pincé comme si c'était un courtisan qui racontait. de plus, il y a plusieurs erreurs de prononciation et des inversions de noms qui peuvent perdre l'auditeur/trice. Les passages en vieux français donne certainement le ton de l'époque (surtout au moment où il devient la langue officielle) mais ont tendance à casser le rythme du récit.
Sur le fond, Max Gallo s'attache essentiellement au François 1er guerrier et diplomate, et à ses relations avec les autres souverains, au premier rang desquels Charles Quint. Entre ces épisodes de politique internationale, revient comme une ritournelle le triptyque fêtes/chasse/femmes pour lequel François 1er a un goût prononcé, et qui revient sans cesse avec un luxe de détails comme la chose à ne pas oublier du règne de ce roi.
Beaucoup de choses, certainement par choix, sont laissées de côté ou à peine abordées, de sorte que le portrait de François 1er est incomplet ou faussé. le goût de François 1er pour les arts, notamment l'architecture, sa volonté d'exploration des Amériques, l'organisation de l'état, le rôle de sa soeur Marguerite, le tournant de la réforme, ...
Comme pour certains tableaux de commande, cette biographie (qui n'est peut-être pas loin dans la forme de ce qu'aurait été une autobiographie) donne une image assez complaisante de François 1er, figée pour l'éternité. Alors qu'il semble avoir été un roi important dans la construction de la Nation mais complexe en particulier sur la corde raide entre guerre et paix, le portrait qui en est fait est très partiel et partial. Ce n'est certainement pas le meilleur ouvrage pour aborder le début du XVIe siècle et même la personne de François 1er comme personnage historique.
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