En fermant le tome I de la série, à la date du 18 Brumaire, nous avions quitté Napoléon en haut de l'échiquier politique comme consul de
France, il en écartera très rapidement les autres pièces pour devenir 1er consul et déploiera son énergie à renforcer sa position avec virulence contre les royalistes et les jacobins, mais il saura aussi joué de finesse en s'appuyant sur le pape Pie VII ou sur une propagande bien ficelée pour devenir empereur de
France et roi d'Italie.
Max Gallo retrace encore une fois avec brio l'esprit de l'époque et de son personnage principal attaché à conjuguer les symboles de la royauté et de la révolution, préoccupé par le futur de sa dynastie, gardant toujours un oeil attentif sur l'Angleterre, distrait par les amours de cour, pour ensuite retrouver ses esprits et revenir sur les champs de batailles contre les Autrichiens et les Russes, pour devenir cet empereur-soldat, victorieux à Austerlitz que l'on quitte à la fin du livre sous le nom de Napoléon le Grand.
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