Essai audacieux que d'envisager l'électricité comme matrice de notre actuelle recherche avide d'intensité. Peut être ce point d'ancrage est il discutable, et il le serait sans doute par nombres de philosophes dont
Freud pour n'évoquer que lui, n'a pas attendu l'électricité pour lié l'homme à la recherche de l'intense.
Bien écrit, l'analyse est particulièrement intéressante sur les mécanismes à l'oeuvre qui
nous pousse dans l'illusion intensive. Laissons au lecteur le plaisir de les découvrir pour ne divulguer que leur identique aboutissement : au plus on gagne en intensité, au plus on en perd ! Cet apparent paradoxe devient vite convainquant et limpide à la lecture.
L'ouvrage
nous éclaire sur notre époque phagocytée par l'intensité, il est agréable à lire et si il ne
nous rend pas sage pour autant, ce qu'il avance comme tout aussi illusoire par ailleurs, il est particulièrement cohérent.
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