Les funérailles de la Grande Mémé est probablement la nouvelle la plus connue de
Gabriel Garcia Marquez. Publiée cinq ans avant son roman le plus célèbre,
Cent ans de solitude, elle marque en effet l'invention d'un style que l'on appellera le réalisme magique et qui est vu comme la marque de fabrique des auteurs d'Amérique du Sud, comme l'arbre cachant la forêt.
Mais il serait dommage de résumer ce recueil à cette seule nouvelle qui le clôt. Les autres nouvelles sont certes de valeurs inégales (du moins je les ai appréciées à différents degrés), mais c'est une lecture plutôt agréable. J'ai eu l'impression de voir un écrivain en début de carrière s'essayant à différents styles et faisant ses gammes.
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