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Critique de lecassin


Vieil auditeur de France Inter (quoiqu'un peu moins assidu ces dernières années), je ne découvre pas Jérôme Garcin ici… Néanmoins, je découvre une plume que je n'imaginais pas à l'écoute du « Masque et le plume ». Une belle plume : précise, un peu précieuse … d'une préciosité qui sied parfaitement au XVIII ème siècle dont le malheureux rédacteur fut une victime.

Marie-Jean Hérault de Séchelles, c'est de lui dont il s'agit écrit à son amour du fond de sa prison. Nous sommes en 1794 et la Terreur bat son plein. Il sera condamné, il le sait, pour « complicité avec les ennemis de la République » ; et guillotiné …
Marie-Jean Hérault de Séchelles dont le nom n'est sans doute connu que des spécialistes de la Révolution Française, qui fut exécuté ce 05 avril 1794 en compagnie de Danton, Desmoulins, Fabre d'Eglantine

Indépendamment du témoignage historique soigneusement documenté, il s'agit de décrire la folle ascension d'un jeune homme prêt à tout pour conquérir pouvoir et femmes.
Prêt à tout pour accéder au pouvoir au point se mettre, dans un premier temps sous la protection de Marie Antoinette.
Prêt à tout, jusqu' à s'adjoindre les conseils d'une « comédienne » pour acquérir les ficelles du paraître et de la rhétorique, afin de briller dans les salons et auprès des femmes.
En plus d'être jeune et beau …
Et dont la chute sera aussi spectaculaire que l'ascension.
Une belle lecture due à la prose de Jérôme Garcin et malgré l'ambiance sordide d'un texte du genre « dernier jour d'un condamné » qui n'engendre pas la gaieté.
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