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Critique de horline


Il y a parfois des récits qui se ressentent comme des projets fictifs nécessaires lorsque L Histoire ne laisse que des pages vierges et qu'elle néglige Pythéas le Massaliote, premier explorateur polaire d'après le bandeau rouge de A perte de vue la mer gelée.
Il n'est pas entré dans la postérité au même titre que Magellan, Bougainville ou Marco Polo, mais il suscite l'admiration de l'auteur et grand voyageur François Garde qui, à défaut de pouvoir marcher dans les pas de ce fantôme, déploie un récit avec la jubilation que procure la liberté du romancier.

Faute de ressources documentaires, l'auteur imagine un navigateur de l'Antiquité en quête de connaissances scientifiques à une époque où les cités privilégiaient la marine marchande et où on ne disposait pas de boussole permettant de s'aventurer vers un Nord indiscutable. Même si j'ai eu à certains moments la sensation d'avoir sous les yeux un texte un peu fantaisiste, j'ai aimé cette histoire qui est l'occasion de rappeler une façon d'habiter le monde qui a disparu.
A perte de vue la mer gelée n'a donc rien de la biographie sèche et académique. Ça se lit comme un récit divertissant qui nous projette dans un univers loin de notre monde saturé de routes balisées. Ça peut se lire également comme un hommage à tout ce qui meut ceux animés par un idéal de découverte et la volonté d'embrasser le monde au-delà de ses limites connues.

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