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Critique de Imaginoire


Lire un roman de Nick Gardel est toujours un voyage littéraire à part. Sa plume apporte souvent de l'humour ou de la poésie dans des récits sombres, parfois violents, mais toujours teintés d'humanités. Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance en est un nouveau témoignage.

Une nouvelle fois, l'intrigue, une enquête policière sur l'horrible assassinat d'une femme bientôt suivi par un second, bien ficelée ne sert que de prétexte à y faire évoluer des personnages hauts en couleur parmi lesquels, un trio d'enquêteurs avec le très bavard Patrice Guerineau, brigadier-chef et procédurier, la bande du Fenris avec ce pharmacien italien et entre autre, Grégoire, photographe culinaire qui comme Thibaud, l'éducateur, viennent s'y assommer d'alcool pour échapper à leur vie quotidienne. Sans oublier, la truculente Gabrielle Bocage, si peu présente, mais tellement mémorable.

Néanmoins, derrière ces artifices, Nick Gardel, nous livre un roman sur deux thématiques sociales beaucoup plus profondes, l'alcoolisme et l'éducation des jeunes en marge du système scolaire. Enseignant auprès de ce type de public, l'auteur nous offre là, une part de lui-même, apportant une touche particulière à cette histoire.

Comme le souligne Nick Gardel, l'oubli n'est pas une rédemption, l'alcool n'est pas une solution. Plutôt que de vouloir échapper à la réalité en s'abreuvant de liquide alcoolisé, entourés de piliers de bar, rencontrons des personnages loufoques issus de l'imagination débordante d'auteurs talentueux. Un voyage littéraire vaut mieux qu'un voyage éthylique.

Nick Gardel, nous prouve également avec Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance qu'il est possible de produire un roman autoédité de bonne facture, travaillé et bénéficiant d'une mise en page réussie, respectant les lecteurs. Une particularité à souligner, tant les autoédités sont peu nombreux à ne pas bâcler le travail éditorial.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/0..
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