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Critique de dido600


Une oeuvre profondément marquée par l'Algérie et l'aventure coloniale. Dès le début de l'année 1955, le narrateur encore adolescent a compris avant les adultes que tout est fini et qu'il devra quitter l'Algérie. “Mon goût du bonheur est une connerie. La réalité, c'est la violence. C'est fini. ça mettra le temps que ça mettra, mais l'issue est fatale”, écrit Gardel. Dès lors, poursuit-il, “je dois fixer ces rives où je suis né et où je ne vivrai pas”. Son adolescence algéroise hésite entre l'insouciance du lycéen bon élève, plutôt privilégié, et l'inquiétude face aux attentats et à la montée des tensions entre les colons et la population arabe. le narrateur s'enthousiasme pour les cours de lettres au “lycée maréchal Bugeaud” et découvre “les vraies richesses” chez un vieux libraire d'Alger. On croise alors en ville Albert Camus ou l'écrivain Emmanuel Roblès. Mais “Alger dans ces années-là était très malsain pour l'intelligence”, comme l'affirme un personnage du livre, et Gardel quittera l'Algérie en 1957 pour la métropole.
Un livre qui suscite l'interet .

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