Le résumé m'avait interpellée, parce qu'il faut bien le dire la séropositivité est un sujet encore délicat et tabou, qu'on retrouve assez rarement dans la littérature jeunesse.
Si ce livre apporte quelques éléments pédagogiques sur le sujet et permet de comprendre certains éléments de la maladie, et comment on vit techniquement avec elle, je dois dire que c'est très très loin de ce que je m'étais imaginée.
Au vu de la gravité du sujet, je m'attendais à un roman plutôt dramatique. Mais en fait il ne l'est pas tant que ça. Il est vrai que la médecine a beaucoup évolué, et qu'être séropositif, désormais on peut vivre avec un peu plus facilement qu'avant, sans que la mort soit forcément l'issu fatale. Sans avoir à tomber dans le pathos, et que finalement, c'est la peur du regard des autres et la peur du rejet qui est le plus difficile à vivre.
Mais bon...malgré tout, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, parce qu'avant d'être un roman qui parle de la séropositivité...c'est un roman qui parle de sexualité dans sa globalité. Les questionnements sur l'orientation sexualité, l'identité sexuelle/de genre, de masturbation, aussi mais pas seulement. En fait, j'ai eu l'impression qu'absolument tout tournait autour du sexe.
Même la problématique principale de la maladie ressemblait un peu à "si je préviens mon partenaire, il ne voudra plus coucher avec moi". Et cette problématique revient en boucle encore et encore. Ca devient lourd, d'autant que bien souvent la question de la sexualité est traitée de façon trash et sans aucune subtilité.
Donc ça manque de classe, mais surtout c'est un peu longuet (voire beaucoup) par moment, puisqu'il faudra attendre presque la moitié du bouquin avant que l'intrigue n'évolue ne serait-ce qu'un peu, parce qu'avec il ne se passe rien de concret.
Ensuite, on part sur une autre thématique : le secret de Simone est révélé au bahut entier, et elle subit un peu de harcèlement. Une thématique qui reste en surface, assez peu exploitée et qui semble reposer sur beaucoup de clichés.
Sans parler de l'histoire d'amour qui n'a rien de bien palpitant, et des petits drames entre copines qui rendent ce roman encore plus plat qu'il ne l'était à la base.
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Alors... Comment dire...
Quand j'ai vu ce livre circuler sur les réseaux sociaux, j'ai voulu le lire et j'ai eu la chance (ou la malchance ?) de le trouver à la médiathèque.
Bon. D'abord les points positifs. Déjà, ça parle bien de VIH (faut bien qu'il y en ait, des points positifs...) et le côté informatif était très bien amené. Les questions que se posent l'héroïne, des ados dont moi se mettent à sa place facilement. Et on retrouve bien le côté paradoxal de l'humain chez Simone, j'ai beaucoup aimé.
Mais les problèmes... Déjà, l'auteure aurait dû s'arrêter sur le VIH, point. À la rigueur, laisser ses parents homosexuels, ok. Mais là ça part en n'importe quoi, et voilà que l'héroïne est peut-être bi, que l'une de ses meilleures amies est lesbienne et asexuelle, que ses pères l'ont adopté, et puis bien sûr il y a une histoire de racisme à un moment. L'auteure a tellement voulu traiter de tous les sujets de discrimination que ça en devient absurde. Je ne dis pas qu'il ne faut pas le promouvoir, au contraire, mais traiter de tous les sujets, non.
Ensuite, le maître chanteur... Sérieusement j'étais la seule à deviner dés le début qui c'était ?
L'histoire d'amour est plate, pour ne pas dire sans intérêt. Ça n'évolue pas.
Et la leçon de morale à la fin... pfff... C'était pas possible de le faire de façon plus subtil ?
Je m'attendais à un petit roman ado sympa, pas forcément original ou drôle, mais au moins distrayant. Malheureusement, ça n'a pas vraiment accroché pour moi, ce qui est dommage car le principe de base était vraiment intéressant.
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