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Critique de Perlaa


Momo, jeune garçon musulman abandonné a été recueilli par Madame Rosa, ancienne prostituée juive impotente et malade. Elle survit en hébergeant clandestinement des enfants de prostituées moyennant rétribution à Belleville. L'après-guerre s'efface et le quartier est cosmopolite et coloré.
Dans ce monde interlope où l'on vit en marge, aucune règle de la société n'est réellement respectée. Fausse identité, illégalité, chapardage, mensonge, moquerie, dérégulation de la langue française, absence totale de langue de bois sont de rigueur. Chacun transgresse peu ou prou, selon ses besoins, les lois, les religions, les codes communs. le lien qui tient cette communauté serait l'entraide entre déshérités, la tolérance et la compassion.
En ce sens le roman s'apparente à un conte où les personnages s'affranchissent d'une réalité trop pesante au profit d'univers poétiques ou fantasmés.
L'écriture est assez heureuse, la parole omniprésente de l'enfant mélangeant tous les registres permet a Romain Gary-Emile Ajar de s'en donner à coeur joie. L'empathie et l'amour s'installent peu à peu et on sort de sa lecture ému.Toutefois le parti pris du récit raconté par un enfant bride l'auteur que j'ai (re) découvert mieux inspiré récemment dans la Promesse de l'aube.
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