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Critique de Laveze
LE GRAND VESTIAIRE de ROMAIN GARY
Immédiatement après la seconde guerre mondiale, Luc, 14 ans, perd son père, instituteur et résistant, puis se retrouve pupille de la nation ( avec son petit chien). A ce titre il est pris en charge par un certain Vanderputte, qui accueille déjà Josette et Léonce. Luc ne tardera pas à tomber amoureux de Josette et apprendra rapidement à voler avec Léonce qui travaille pour Vanderputte ou à son propre compte. Tous les trafics sont bons, des affaires que les GI abandonnent aux produits pharmaceutiques périmés sans oublier les préservatifs. Luc perçoit bien la nature des affaires de Vanderputte mais on manque de tout et Luc ne sait rien faire d'autre. Il découvrira tardivement que Vanderputte n'a pas fait que trafiquer des produits mais qu'il a vendu des juifs pour récupérer leurs affaires, d'ailleurs quelqu'un le sait et le fait chanter. Les vols de vêtements succèdent aux trafics puis les braquages s'enchaînent jusqu'à une fuite désespérée vers les Pyrénées.
Un roman qui s'inscrit dans le Paris de la libération, en plein rationnement où chacun essaye de tirer son épingle du jeu, un livre assez sombre mais que l'humour de Gary et la galerie de personnages hauts en couleurs qu'il croque, rend agréablement lisible. Toujours ce désespoir, cette vision d'un homme perdu en quête de sens, un très bon Gary.
Immédiatement après la seconde guerre mondiale, Luc, 14 ans, perd son père, instituteur et résistant, puis se retrouve pupille de la nation ( avec son petit chien). A ce titre il est pris en charge par un certain Vanderputte, qui accueille déjà Josette et Léonce. Luc ne tardera pas à tomber amoureux de Josette et apprendra rapidement à voler avec Léonce qui travaille pour Vanderputte ou à son propre compte. Tous les trafics sont bons, des affaires que les GI abandonnent aux produits pharmaceutiques périmés sans oublier les préservatifs. Luc perçoit bien la nature des affaires de Vanderputte mais on manque de tout et Luc ne sait rien faire d'autre. Il découvrira tardivement que Vanderputte n'a pas fait que trafiquer des produits mais qu'il a vendu des juifs pour récupérer leurs affaires, d'ailleurs quelqu'un le sait et le fait chanter. Les vols de vêtements succèdent aux trafics puis les braquages s'enchaînent jusqu'à une fuite désespérée vers les Pyrénées.
Un roman qui s'inscrit dans le Paris de la libération, en plein rationnement où chacun essaye de tirer son épingle du jeu, un livre assez sombre mais que l'humour de Gary et la galerie de personnages hauts en couleurs qu'il croque, rend agréablement lisible. Toujours ce désespoir, cette vision d'un homme perdu en quête de sens, un très bon Gary.
