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Critique de myrtigal
Je ressors de cette lecture presque bouleversée. Ce livre est l'un des plus beaux récits de voyage que j'ai lu. Et même récit tout court.
Romain Gary nous embarque avec lui dans une errance aussi belle qu'onirique sur les bords de la mer Rouge. Une mer ancestrale, mystérieuse. Et sur les deux rives de cette mer : le Yemen et Djibouti. Ce sont ces deux pays que Romain Gary va parcourir, à la recherche d'un ancien militaire caché à Djibouti et d'une petit fille au Yemen. Mais plus qu'une recherche c'est un voyage à la découverte d'autre chose, d'un ailleurs, d'une humanité enfouie, d'un rêve vivant. Romain Gary nous emmène avec lui au détour de chaque plaine aride, de chaque sol brulant, de chaque quartier endormi, des rues désertes, des personnes qu'il croise.
On partage ses pensées, son ressenti, ses impressions, ses réflexions. Des pensées qui portent aussi bien sur le paysage géographique, que sur les moeurs, la culture, mais aussi sur l'histoire locale et notamment celle de la colonisations française. Des réflexions furtives, parfois tranchantes mais toujours très empruntes d'humanité. Il parle autant des beautés que des misères. C'est un récit qui apparait tantôt comme un reportage, tantôt comme un journal teinté d'humour, mais toujours poétique. Un mélange que j'ai beaucoup aimé.
Et puis c'est une région que je connais un peu, alors ça été, je pense, d'autant plus facile de se plonger dans l'atmosphère de ces terres arides et enchanteresses. Mais je sais que même si je ne les connaissais pas, la plume absolument sublime de Romain Gary m'aurait transporté quoi qu'il en soit. D'ailleurs ce récit est pour moi une découverte de l'auteur, que je n'avais jusqu'alors jamais lu, et j'en ai été profondément touchée. Une découverte au travers de sa plume donc, mais aussi de sa personnalité. Car dans ce récit de voyage on saisit aussi beaucoup de Gary lui-même, un homme d'une grande ouverture d'esprit et d'une fibre humaine bouleversante.
Et comme il l'écrit : « voilà cinq semaines que je rôde autour de la mer Rouge dans cette quête inlassable depuis que j'ai l'âge d'homme et qui m'a valu, dans le New-York Times, le titre bizarre de collectionneur d'âmes… ».
Car c'est exactement cela qu'a ce livre : une âme.
Uu coup de coeur que je garderai longtemps en mémoire tant il m'a émue.
Romain Gary nous embarque avec lui dans une errance aussi belle qu'onirique sur les bords de la mer Rouge. Une mer ancestrale, mystérieuse. Et sur les deux rives de cette mer : le Yemen et Djibouti. Ce sont ces deux pays que Romain Gary va parcourir, à la recherche d'un ancien militaire caché à Djibouti et d'une petit fille au Yemen. Mais plus qu'une recherche c'est un voyage à la découverte d'autre chose, d'un ailleurs, d'une humanité enfouie, d'un rêve vivant. Romain Gary nous emmène avec lui au détour de chaque plaine aride, de chaque sol brulant, de chaque quartier endormi, des rues désertes, des personnes qu'il croise.
On partage ses pensées, son ressenti, ses impressions, ses réflexions. Des pensées qui portent aussi bien sur le paysage géographique, que sur les moeurs, la culture, mais aussi sur l'histoire locale et notamment celle de la colonisations française. Des réflexions furtives, parfois tranchantes mais toujours très empruntes d'humanité. Il parle autant des beautés que des misères. C'est un récit qui apparait tantôt comme un reportage, tantôt comme un journal teinté d'humour, mais toujours poétique. Un mélange que j'ai beaucoup aimé.
Et puis c'est une région que je connais un peu, alors ça été, je pense, d'autant plus facile de se plonger dans l'atmosphère de ces terres arides et enchanteresses. Mais je sais que même si je ne les connaissais pas, la plume absolument sublime de Romain Gary m'aurait transporté quoi qu'il en soit. D'ailleurs ce récit est pour moi une découverte de l'auteur, que je n'avais jusqu'alors jamais lu, et j'en ai été profondément touchée. Une découverte au travers de sa plume donc, mais aussi de sa personnalité. Car dans ce récit de voyage on saisit aussi beaucoup de Gary lui-même, un homme d'une grande ouverture d'esprit et d'une fibre humaine bouleversante.
Et comme il l'écrit : « voilà cinq semaines que je rôde autour de la mer Rouge dans cette quête inlassable depuis que j'ai l'âge d'homme et qui m'a valu, dans le New-York Times, le titre bizarre de collectionneur d'âmes… ».
Car c'est exactement cela qu'a ce livre : une âme.
Uu coup de coeur que je garderai longtemps en mémoire tant il m'a émue.
