Mes doigts se baladent lentement au creux de tes reins à la recherche d’une balle perdue. Mon sexe se dresse en percevant tes soupirs. Tu m’offres les portes de ton empire en ouvrant les jambes, je traverse ta peau humide pour goûter tes entrailles. Ton souffle s’accélère, tu ne contrôles rien. Quand je saisis tes fesses liquoreuses, tu te roules dans les draps. Je te pénètre doucement pour faire durer le vertige qui nous prend tous les deux. Nos mains s’unissent, l’une dans l’autre. Tu me tortures entre tes cuisses géantes et t’abandonnes dans nos va-et-vient enivrants. Je te mène vers ton entrejambe, où le plaisir te guide vers la jouissance. Tu as la férocité du tigre et la grâce d’une nymphe.
Toutes ces filles ont des désirs disparates et pourtant il y a entre elles une solidarité adolescente, un amour clanique, une union si forte qu’en embrasser une c’était les adopter toutes.
C’est fou ce que la nouveauté suscite comme curiosité.
L’humour est une belle défense mais quand la nuit devient trop noire, l’édifice se fissure, et même lui ne peut plus rien.
La vie m’apparaît comme une montagne infranchissable et anxiogène. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de vivre. Je me sens coupable de ne plus être aimé de Julie. Je n’arrive pas à envisager d’affronter le monde sans elle. La culpabilité a ceci de redoutable qu’elle engendre souvent le pire chez ceux qui en sont conscients.
On ne sort pas indemne de la guerre.
Les gens qui vous aiment ont un sixième sens, ils vous appellent toujours dans les situations critiques.
Lorsque le cœur s’effondre et que la lumière disparaît, il n’y a plus d’étoile à qui parler.
Toutes les mères tuent leur fille en leur reprochant quelque chose qu’elles n’ont pas eu la force de faire.
L’indifférence est plus cruelle que la maladie.