Toutes ces filles ont des désirs disparates et pourtant il y a entre elles une solidarité adolescente, un amour clanique, une union si forte qu’en embrasser une c’était les adopter toutes.
Le corps des femmes est ce qu’il y a de plus pur, de plus sacré, de plus éclatant ici-bas. À côté, les étoiles, les montagnes et les océans ne sont rien d’autre que de vulgaires copies.
La vie m’apparaît comme une montagne infranchissable et anxiogène. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de vivre. Je me sens coupable de ne plus être aimé de Julie. Je n’arrive pas à envisager d’affronter le monde sans elle. La culpabilité a ceci de redoutable qu’elle engendre souvent le pire chez ceux qui en sont conscients.
Ce qu’il y a de bien avec les tournages, c’est que le temps s’arrête. Plus rien ne compte, seulement le film et rien d’autre. Comme une armée en mission spéciale, nous n’avons qu’un objectif, ramener le film dans les meilleures conditions. Il peut y avoir Nagasaki, un tremblement de terre qui ravagerait la moitié de l’humanité, on s’en foutrait comme de notre première rentrée des classes.
Nous sommes une forme de vie en pleine évolution qui tôt ou tard connaîtra son extinction. Faut-il envier ceux qui nous ont quittés ou bien jouir de l’opportunité qui nous est offerte de vivre sa vie ? Comme la lune a une influence sur les femmes, notre cœur est guidé par nos voyages intérieurs, et seule l’émotion qui en découle peut nous amener à y répondre.
Mes doigts se baladent lentement au creux de tes reins à la recherche d’une balle perdue. Mon sexe se dresse en percevant tes soupirs. Tu m’offres les portes de ton empire en ouvrant les jambes, je traverse ta peau humide pour goûter tes entrailles. Ton souffle s’accélère, tu ne contrôles rien. Quand je saisis tes fesses liquoreuses, tu te roules dans les draps. Je te pénètre doucement pour faire durer le vertige qui nous prend tous les deux. Nos mains s’unissent, l’une dans l’autre. Tu me tortures entre tes cuisses géantes et t’abandonnes dans nos va-et-vient enivrants. Je te mène vers ton entrejambe, où le plaisir te guide vers la jouissance. Tu as la férocité du tigre et la grâce d’une nymphe.
C’est fou ce que la nouveauté suscite comme curiosité.
Lorsque le cœur s’effondre et que la lumière disparaît, il n’y a plus d’étoile à qui parler.
L’humour est une belle défense mais quand la nuit devient trop noire, l’édifice se fissure, et même lui ne peut plus rien.
On ne sort pas indemne de la guerre.