Sherlock, tome 3 : Le grand jeu

Le grand jeu ? The full monty ? Heu, pas tout à fait car nous n'aurons pas droit à un strip-tease intégral de Sherlock et John…

Donc, on se calme mesdemoiselles et mesdames les ménagères de moins de 50 ans : vous ne verrez pas les plumeaux de ces messieurs.

J'ai beau avoir visionné plusieurs fois les épisodes de cette série, j'oublie toujours des tas de petits détails et le manga m'en a remis quelques uns en tête.

Comme je le dis depuis le début (mais vu qu'au fond de la classe, on ne suit pas, je le répète) : l'avantage de relire les épisodes télés en manga, c'est que l'on peut faire des arrêts sur image, sur dialogues, lire à son aise et ainsi, s'en imprégner d'une autre manière.

Et vu que l'épisode 3 de la saison 1 avait un rythme endiablé, passer à un slow ne fait de tort à personne, surtout pas à mon cerveau surmené.

Le scénario du manga colle toujours à celui de la série, au plus juste, mais on a quelques petits soucis dans les dessins des personnages et des expressions, une fois de plus.

Les dessins de Lestrade peuvent être confondus avec certains de John Watson, le nez de Sherlock Holmes n'est pas tout à fait conforme à la réalité et le pire sera pour James Moriarty qui, dessiné, perd toute son aura, toute sa morgue, toutes ses mimiques du visage qui font de lui un méchant bien plus angoissant que tous les anciens Moriarty réunis.

Ce sera mon seul bémol pour cet opus : la perte de l'intensité dramatique de la scène de la piscine municipale où Sherlock découvre QUI est Moriarty.

Dans la série, on monte en puissance, on découvrait, subjuguée, l'acteur qui jouait le rôle d'un Moriarty joueur, drôlement sarcastique, s'amusant de la situation, lançant des bons mots et nous montrant sa palette d'expressions du visage.

En manga, on perd tout ça…

Mais pour le reste, si vous voulez revivre cet épisode à un rythme plus lent, vous attarder plus longuement sur les dialogues, les situations, les pensées de Sherlock qui vont à la vitesse de la lumière, et bien, laissez-vous tenter, que diable !

Rien ne vous empêchera, ensuite, de revivre la scène intense de la piscine sur grand écran.

Vivement le suivant avec Irene nue devant un Sherlock sans voix et sans pensées.

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Dans ce troisième tome, Sherlock a enfin trouvé un adversaire de sa trampe. du début à la fin, Moriarty et Sherlock jouent au chat et à la souris. Cette aventure voit une succession de devinettes se présenter à notre enquêteur. Un véritable page turner, qu'on abandonne avec difficulté.

La présence inquiétante de Moriarty prend de l'ampleur, notre détective de génie est entraîné par le sombre criminel dans un jeu de piste mortel au grand désespoir de Watson. Maintenant que j'ai vu la série, je peux dire que le scénario colle au plus près de la série. Graphiquement c'est une réussite même si j'ai parfois un peu de mal à distinguer Watson de Lestrade.

Encore une très bonne lecture pour ce manga qui me permet de redécouvrir encore une de mes séries préférées. On suit Sherlock et John dans une course contre la montre à cinq reprises afin d'éviter que des innocents meurent. C'est un véritable jeu qui se crée entre notre détective consultant et notre criminel consultant préféré : Moriarty. le revoir est vraiment un plaisir et la manière dont il est dessiné lors de sa première apparition à la morgue est formidable !

Ça commençait déjà à se sentir dans le tome 2, mais cette fois ça y est, l'adaptation a pris son envol. Bien que respectant toujours la trame de la série à la lettre, le manga a enfin trouvé son identité propre.

Si les plans sont encore très inspirés de ceux montrés dans la série, l'auteur ose enfin s'en affranchir par moment pour nous montrer la scène sous un angle un peu différent. En perdant ce coté plan par plan qui donnait l'impression de n'être qu'un story-board de la série, on gagne en fluidité et en plaisir.
Ce n'est pas encore parfait, mais ça s'en rapproche.

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Un tome aux ambiances variées donc, qui nous entraine dans de nombreuses directions et nous fait résoudre bien plus de crimes qu'il n'est nécessaire en une fois. L'auteur, de plus en plus à l'aise avec ses personnages, se permet de ne plus respecter au poil de cul prés les moindres expressions ou regards en biais des acteurices, tout en nous offrant, malgré tout, une des adaptations les plus fidèles que j'ai jamais vue.

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Petite déception quant au personnage de Moriarty quand même. Qui, en vrai, est hyper sexy et charismatique et qui là, ben, tombe un peu à plat. Il ne dégage pas du tout une aura de grand méchant et c'est dommageable. Très dommageable. Parce qu'on va quand même devoir le prendre très au sérieux d'ici peu.

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J'ai par contre été déçu par qualité du graphisme dommage. On arrive par moments à confondre John et Lestrade en dessin.
Dans cet opus on retrouve Moriarty qui rompt la monotonie de Sherlock 🎻qui s'ennuie, Moriarty laisse un portable rose à l'attention de
Sherlock. ♟Suite à ça, un jeu se met en place, des otages deviennent des pions vivants d'une grande partie d'échecs entre Sherlock et Moriarty.
Mais dans quel sens cela peut bien servir à Moriarty nous le découvrons dans les dernières pages au détriment de John. .🕵🏻
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