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Critique de Allisonline
Lectrice de fantasy, j'avais découvert Pierre Gaulon avec appréhension, me demandant si cet auteur de thrillers pourrait m'offrir un roman de fantasy qui me conviendrait. J'avais alors été plus que surprise par le secret des Esthètes, qui m'avait énormément plu. J'attendais donc avec impatience la suite de Blizzard, et je remercie Pierre et les éditions Mnémos d'avoir mis fin à mon calvaire. Même si un nouveau débute : l'attente du troisième tome.
Les guerres madrières est donc un excellent second tome. Il offre juste ce qu'il faut de réponses, et pose juste ce qu'il faut de nouvelles questions, laissant le lecteur sur le qui-vive jusqu'à la toute dernière phrase. La construction du roman est très bien pensée : d'un côté nous avons Chasseur, passif, qui écoute l'Esthète Fender'oc lui raconter les premières guerres madrières. J'étais RA-VIE de ce choix, je me suis laissée portée en même temps que Chasseur dans la découverte du premier affrontement entre les hommes et les Erzats. L'on découvre alors différemment le peuple hybride, tout en apprenant plein de nouvelles informations. Sur les Esthètes, par exemple. Sur la magie, aussi. Oui, je reste vague volontairement. J'ai tout simplement adoré écouter Fender'oc, tout en attendant avec impatience la révélation finale concernant Chasseur. Son récit est passionnant et très bien conté, et chaque nouvelle plongée dans le passé nous ouvre de nouvelles portes tout en nous emportant émotionnellement parlant. L'horreur de la guerre, l'amitié née dans la peur, le courage ou le dégoût des protagonistes du passé sont parfaitement retranscrits et m'ont chaque fois transportée.
Et de l'autre côté nous avons la suite directe de l'intrigue du premier tome, avec Iak et Givre au premier plan (en tant que nouveaux favoris du Tournoi) ainsi que le début de la résistance contre l'Inquisiteur. Ici aussi, les découvertes s'enchaînent et l'étau se resserre. le parallèle avec le récit des premières guerres madrières prend tout son sens et les deux histoires se recoupent parfaitement. Chaque partie finissait sur un suspens insoutenable, ce qui rendait le livre difficile à lâcher. J'étais à chaque fois très frustrée de quitter l'un des jeunes héros, avant d'être aussitôt ravie de retrouver l'autre. Chasseur et Iak sont deux très bons personnages, attachants et humains, et j'ai pris beaucoup de plaisir à les suivre, et ce depuis le premier tome. Mais s'ils sont au coeur de l'intrigue, ils n'en sont pas les seuls acteurs. Les deux tomes de Blizzard nous offrent une belle brochette de personnages hauts en couleur, et les personnages secondaires d'hier peuvent être propulsés au premier plan à tout moment. Ainsi, Diggins et Fender'oc sont dans ce second tome sur le devant de la scène et le mage comme l'Esthète ont été extrêmement plaisants à suivre.
Je dois aussi ajouter que je suis à nouveau conquise par la plume de Pierre, qui sert vraiment bien son intrigue. le lecteur est toujours extrêmement bien guidé, que ce soit lors de combats ou bien entre deux époques. J'ai aussi beaucoup apprécié le soin apporté aux détails de l'univers créé par l'auteur. Je reste encore agréablement surprise par le « plexus sankien » qui remplace le « plexus solaire » dans cet univers où le Soleil porte le nom de sank data. C'est ce genre de détails qui me touche lorsque je lis de la fantasy, car ils provoquent une réelle immersion et appuient la crédibilité du récit. Et c'est vraiment quelque chose qui se retrouve dans le texte de Pierre, que ce soit dans de petits détails comme celui-là, ou même dans les notes en bas de pages.
J'ai donc une fois de plus été conquise par l'histoire de Blizzard, et la plume de Pierre Gaulon m'a de nouveau emportée. J'ai vraiment beaucoup aimé ce second tome, plus encore que le premier. L'intrigue est dense, et j'ai été réellement surprise de voir que le roman faisait moins de 300 pages, tant la quantité d'informations est importante. J'ai vraiment hâte de me plonger dans le troisième et dernier tome, même si j'en veux assez à l'auteur pour un certain événement... Mais je n'en dirai pas plus. Laissez-vous tenter, le voyage vaut le coup !
Lien : http://allison-line.blogspot..
Les guerres madrières est donc un excellent second tome. Il offre juste ce qu'il faut de réponses, et pose juste ce qu'il faut de nouvelles questions, laissant le lecteur sur le qui-vive jusqu'à la toute dernière phrase. La construction du roman est très bien pensée : d'un côté nous avons Chasseur, passif, qui écoute l'Esthète Fender'oc lui raconter les premières guerres madrières. J'étais RA-VIE de ce choix, je me suis laissée portée en même temps que Chasseur dans la découverte du premier affrontement entre les hommes et les Erzats. L'on découvre alors différemment le peuple hybride, tout en apprenant plein de nouvelles informations. Sur les Esthètes, par exemple. Sur la magie, aussi. Oui, je reste vague volontairement. J'ai tout simplement adoré écouter Fender'oc, tout en attendant avec impatience la révélation finale concernant Chasseur. Son récit est passionnant et très bien conté, et chaque nouvelle plongée dans le passé nous ouvre de nouvelles portes tout en nous emportant émotionnellement parlant. L'horreur de la guerre, l'amitié née dans la peur, le courage ou le dégoût des protagonistes du passé sont parfaitement retranscrits et m'ont chaque fois transportée.
Et de l'autre côté nous avons la suite directe de l'intrigue du premier tome, avec Iak et Givre au premier plan (en tant que nouveaux favoris du Tournoi) ainsi que le début de la résistance contre l'Inquisiteur. Ici aussi, les découvertes s'enchaînent et l'étau se resserre. le parallèle avec le récit des premières guerres madrières prend tout son sens et les deux histoires se recoupent parfaitement. Chaque partie finissait sur un suspens insoutenable, ce qui rendait le livre difficile à lâcher. J'étais à chaque fois très frustrée de quitter l'un des jeunes héros, avant d'être aussitôt ravie de retrouver l'autre. Chasseur et Iak sont deux très bons personnages, attachants et humains, et j'ai pris beaucoup de plaisir à les suivre, et ce depuis le premier tome. Mais s'ils sont au coeur de l'intrigue, ils n'en sont pas les seuls acteurs. Les deux tomes de Blizzard nous offrent une belle brochette de personnages hauts en couleur, et les personnages secondaires d'hier peuvent être propulsés au premier plan à tout moment. Ainsi, Diggins et Fender'oc sont dans ce second tome sur le devant de la scène et le mage comme l'Esthète ont été extrêmement plaisants à suivre.
Je dois aussi ajouter que je suis à nouveau conquise par la plume de Pierre, qui sert vraiment bien son intrigue. le lecteur est toujours extrêmement bien guidé, que ce soit lors de combats ou bien entre deux époques. J'ai aussi beaucoup apprécié le soin apporté aux détails de l'univers créé par l'auteur. Je reste encore agréablement surprise par le « plexus sankien » qui remplace le « plexus solaire » dans cet univers où le Soleil porte le nom de sank data. C'est ce genre de détails qui me touche lorsque je lis de la fantasy, car ils provoquent une réelle immersion et appuient la crédibilité du récit. Et c'est vraiment quelque chose qui se retrouve dans le texte de Pierre, que ce soit dans de petits détails comme celui-là, ou même dans les notes en bas de pages.
J'ai donc une fois de plus été conquise par l'histoire de Blizzard, et la plume de Pierre Gaulon m'a de nouveau emportée. J'ai vraiment beaucoup aimé ce second tome, plus encore que le premier. L'intrigue est dense, et j'ai été réellement surprise de voir que le roman faisait moins de 300 pages, tant la quantité d'informations est importante. J'ai vraiment hâte de me plonger dans le troisième et dernier tome, même si j'en veux assez à l'auteur pour un certain événement... Mais je n'en dirai pas plus. Laissez-vous tenter, le voyage vaut le coup !
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