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Critique de Casmotte


Tommaso de Luca est un adolescent issu d'une riche famille catholique. Lorsque ses parents découvrent son homosexualité, ils l'envoient dans un camp de vacances en Allemagne censé prendre en charge les jeunes à problèmes. Sur place, une junkie, un garçon défiguré suite à une brûlure, une délinquante, un transgenre, un trisomique et un tétraplégique.
Tommaso découvre avec angoisse cette association dont le programme ("Deviens qui tu es!") et la localisation (une maison de Dachau ayant appartenu à d'anciens officiers SS) lui donnent des sueurs froides.

Sans nouvelle de son fils, Alice de Luca va faire appel à un journaliste pour le retrouver et peut-être lui éviter un grand danger.

J'ai adoré le prélude, son ambiance glaciale où tout est suggéré, comme murmuré. J'ai aimé la fin, à la fois effrayante et ironique. Mais entre les deux, il m'a manqué beaucoup. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, malgré leurs destins douloureux. le carnet tenu par le jeune Tommaso ne m'a pas convaincue. J'ai trouvé le trait trop appuyé, les blagues trop expliquées, le phrasé peu naturel et l'enquête bâclée.

Hasard des tirages au sort, ce roman est le deuxième de Vincent Gaultier que je découvre par le biais de Masse Critique. On y retrouve Bartoloméo Vittali et Maria Aldermann, personnages présents dans L'oeuvre de Balilla qui traitait de l'idéologie fasciste.
J'ai trouvé beaucoup (trop) de similitudes avec le précédent livre de l'auteur : un père autoritaire et borné dans son idéologie, une mère faible, des références à un régime totalitaire, un garçon bravant sa famille en refusant de cacher sa véritable identité...
Si j'ai apprécié L'oeuvre de Balilla, la lecture de L'enfant K ne m'a pas enthousiasmée. Dommage!
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