Au début de ma lecture, j'ai vraiment eu du mal à accrocher à l'histoire : qui parle de quoi et quand ? Ce style déstructuré, désordonné m'a vraiment troublée.
Mais…s'habitue à l'absence de pronom personnel, commence à comprendre…et puis, c'est mon 4ème Gavalda, il faut s'attendre à tout avec elle !
Cet énorme roman m'a beaucoup émue et aussi fait rire parfois. Il est pourtant écrit sur un ton très mélancolique.
En effet, Charles replonge dans ses souvenirs d'enfance en apprenant le décès d'Anouk, mère de son meilleur ami de l'époque. Anouk , avec sa personnalité hors du commun, son courage, son amour et surtout son Humanité.
Charles rumine, ressasse, se pose des questions, en recherche les réponses. Je dirais, qu'il cherche des « pansements » pour refermer sa peine.
Ceci l'amène à prendre conscience, qu'à presque cinquante ans, il n'est pas heureux.
Certains diront que c'est la crise de la cinquantaine ?
Et bien, elle vaut le coup cette crise ! Ses questions et remises en questions le poussent à rencontrer Kate, Kate et ses nombreux enfants, Kate et tous ses animaux et surtout Kate et son vécu…
J'ai passé de très bons moments en lisant ce roman. J'ai adoré les personnages si attachants : les enfants, tellement courageux, les animaux, indispensables, la belle Anouk, l'énergie de Kate et surtout l'extravagant (e)….l'exceptionnel (le) Nounou !
Si vous voulez savoir ce qu'est une consolante, n'hésitez pas !
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