AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 4007 notes
Je connais bien la boite de Pandore et la crise de la cinquantaine, je suis en plein dedans. Ces souvenirs qui vous éclatent en pleine figure, ces faits insignifiants pour d'autres qui sont d'une importance vitale pour vous, cette vie parallèle à la réalité et pourtant c'est votre réalité, cette remise en question qui fait exploser votre routine quotidienne, ce retour vers le passé, c'est pour tout ça que j'ai suivi Charles dans sa quête avec un grand intérêt, que dis-je, avec passion. Ne refermant le livre que pour manger et dormir, impatiente de retourner avec Charles, voir comment il allait s'en sortir…. Ou pas. J'ai fini de lire cette histoire il y a quelques jours et pourtant elle trotte encore dans ma tête comme une petite musique insidieuse, perniceuse. Je suis touchée. J'aime les personnages cassés par la vie d'Anna Gavalda, auteur qui doit souffrir d'empathie…
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          1085
Charles Balanda approche la cinquantaine.
Archtiecte à Paris, il voyage en Russie pour surveiller des chantiers et nous apparaît surmené. Il emploie très souvent l'expression"Je suis fatigué" pour exprimer sa lassitude mais aussi pour couper court aux questions de son entourage.
Il vit avec Laurence et la fille de celle-ci, Mathilde, une adolescente avec qui il entretient une relation très franche entre le père et le copain.
Lors d'une fête de famille, chez ses parents, il ouvre du courrier qui lui est adressé où il apprend qu'une ancienne voisine, Anouk, mère de son ami d'enfance Alexis est décédée. Cette femme a beaucoup compté pour lui en raison de son côté non conventionnel, son humanité et son affection.
A partir de ce moment Charles va plonger dans ses souvenirs et commence pour lui une période qui semble nécessaire pour retrouver son âme perdue de travailleur acharné qui m'a semblé en plein burn-out, terme non employé au moment de la parution du livre en 2008.
J'ai trouvé cette partie du roman un tantinet trop longue.
Il faut dépasser la page 300 pour voir arriver un changement dans la vie de Charles.
A ce moment, il retrouve le fils de la voisine, Alexis, qui a quitté Paris, vit à la campagne avec sa famille dans un milieu très proche de la nature.
La vie de Charles va changer. Il était temps pour la lectrice que je suis et pour lui...
Le style d'Anna Gavalda est un peu différent du premier livre que j'avais lu d'elle "Ensemble, c'est tout", plus original dans la construction de phrases, moins fluide.
Pas question de passer une ligne car l'auteure change de scène et de personnage en deux temps, trois mouvements. Cette écriture surprenante m'a beaucoup plu.
L'auteur glisse très souvent un humour que j'ai bien apprécié et des références musicales proches de mon registre connu.
Une lecture bien agréable.
Le personnage de Charles est attachant, surtout dans son évolution : c'est une condition indispensable pour que j'aime un livre qui compte quand même 635 pages.
C'est dire si on passe un petit temps ensemble.

Challenge pavés 2018
Commenter  J’apprécie          690
C'est un livre dont tout le monde a parlé et depuis longtemps (il est sorti en 2008)
Et c'est un livre finalement plus compliqué que prévu, sur un thème qui apparaissait en réalité assez simple.
Il est compliqué en raison du nombre et de la personnalité des personnages, du style employé et de la structure de l'ouvrage choisie par l'auteur.
Il faut arriver à la seconde moitié du livre pour se dire qu'il y a en fait, un véritable récit, puis comprendre que le style « décomposé » du début a un sens si on le relie au sujet.
Cette lecture n'est pas vraiment évidente immédiatement et cela peut décourager (mais j'ai horreur d'abandonner un livre en cours de lecture – Cela n'a du m'arriver que deux fois, et j'en ai toujours été culpabilisé…)

Sans entrer dans le détail, l'histoire conte le destin de Charles Ballandra , quarante sept ans, architecte doué et bourreau de travail, un peu sous la coupe de son associé, et dont la vie professionnelle et sociale correspondent à son statut officiel, qui va après quelques infos qui l'obligent à remonter dans ses souvenirs, se trouver déstabilisé.
Il rencontrera une Anglaise, plus jeune, un peu écolo, baba-cool, qui s'est retirée à la campagne avec plein d'enfants et d'animaux.

En ce qui concerne le thème, on est en pleine exploration de la crise de la cibnquantaine (Il parait qu'elle exxiste !) avec des souvenirs qui nous ramènent à des films comme « le lauréat (1967 de Mike Nichols) et en lisant certains passages on n'est pas loin d'entendre Simon and Garfunkel chanter « Mrs Robinson »
Ces souvenirs, chez Charles Ballandra vont conditionner la seconde partie du récit, avec une rencontre qui va aider chacun à se rassurer sur sa capacité à plaire, puis se transformer en véritable rencontre amoureuse, qui change une vie et remet en cause tout un passé.

Quant au style, alors là il y a beaucoup à dire . J'avoue que quand j'ai jeté un oeil à mes notes à la fin de ma lecture, 90% d'entre-elles étaient relatives au syle de l'auteur.
Pour le moins, le début du livre est déroutant. On ne sait jamais de quel personnage on parle, on saute de l'un à l'autre, d'une époque à une autre, sans indication. Il n'y a pas de pronoms (Il, elle….).
Les verbes, quand ils existent, n'ont pas de sujets…
Si, dans nos écoles, nous avions écrit comme cela, le résultat aurait été cuisant ...
Mais on comprend peu à peu que le style choisi accompagne l'époque relatée.
On a en gros 300 pages d'exposé du problème et de la déstabilisation de Charles, puis 300 pages d'ébauche de solution, d'évolution vers des équilibrages avec leurs difficultés ou leurs plaisirs associés.

Les gens qui parlent de ce roman, varient dans le choix de leurs qualificatifs de « Magnifique » à « déstabilisant », « décousu », voire « lourd ».
C'est bien le signe d'un livre qui ne laisse pas indifférent.
J'avais tant aimé les nouvelles de « Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part », que j'ai eu du mal à aborder ce roman. Cependant je suis loin d'être dégoutté de Gavalda et j'en lirai certainement d'autres.
Je sors pourtant de cette lecture avec un sentiment mitigé, et je me dis que tous les qualificatifs employés par les lecteurs sont en effet justifiables.

Et il est bien intéressant que certains auteurs prennent des risques en faisant des essais d'écriture nouvelle.
Commenter  J’apprécie          614
J'aime passionnément, viscéralement, tout ce que j'ai lu d'Anna Gavalda à ce jour. Et la consolante, que j'ai mis tant de temps à ouvrir ne viendra pas démentir cette phrase-étendard.
J'avais tellement peur d'être déçue que je ne l'avais pas encore lu et je tournais d'autres pages en passant régulièrement devant. La couverture me déplaisait, sa couleur me déplaisait et les avis mitigés de lecteurs avec lesquels j'avais tant partagé sur Ensemble c'est tout, me déplaisaient également. Donc, je restais neutre : pas lu, pas déçue.
Une attitude qui me permettait de ne pas rentrer dans ce grand débat sur tout ce qu'ils pouvaient montrer du doigt en frappant du poing sur la table : « Mais c'est quoi ce style ? », « Ils sont passés où les pronoms personnels, les sujets ? », « C'est quoi ce délire ? », « Et cette ménagerie ? », ... et également (on ne peut pas gagner sur tous les fronts) sur tout ce qui les laissait « baba » devant la Gavalda. Anna c'est ça aussi...

Alors, avec 7 ans de retard, je peux prendre part au débat et affirmer que :

- Oui, c'est déstabilisant tous ces verbes sans sujet : On vient buter dessus comme sur une coquille dans le corps du texte, on s'y fait quand ils s'enchaînent et rebelote après quelques pages de sevrage, (et il n'y en a pas beaucoup... de pages de sevrage), c'est reparti, ça bloque... alors on s'habitue car on a cerné Charles et on comprend mieux l'absence de ces deux petites lettres : « IL » et on trouve cela un rien « chiadé » !
- Et bien si, une ménagerie pareille ça peut exister dans une vie ! Ce n'est pas pour rien, que j'ai mis quinze ans à prendre un malheureux matou...
- Si vous n'avez pas encore rencontré votre Anouk, bah, j'y suis pour rien, moi ! La mienne dort en paix...
- ... Par contre une assistante sociale comme cela, je pense pas... (Dîtes-moi que je me trompe, cela me fera tellement de bien)
- Et cette dédicace...

Des Charles, Laurence et Corinne, il y en a des tonnes, sans compter les Alexis... Combien de vies, nous faudrait-il pour les rencontrer tous ? Je ne sais... mais une chose, est sûre, on en a tous croisé certains et beaucoup de situations ont cet arrière goût de vécu, en mieux, en pire, en couleurs ou sans, mais elles ont cette petite chose qui fait qu'on peut se dire, « Moi aussi »...
Dire cela, c'est si peu faire oeuvre de critique littéraire constructive.
Dire cela, c'est tellement réducteur, nombriliste, universellement pansement guimauve et... et à la fois, tellement ça !

Il n'y a que peu d'auteurs avec lesquels j'ai vraiment l'impression d'être « connectée » : Annie Saumont, Anna Gavalda en font parties. Je ne sais pas expliquer pourquoi, - et je m'en fous royalement -, mais ce que je sais, c'est que ces deux femmes sont capables de me faire passer du rire aux larmes en moins de temps qu'il me faut pour tourner une page et à chaque fois qu'un nouveau livre pointe le bout de son nez sur les rayons de ma bibliothèque, j'ai les boyaux qui se tordent, le coeur qui palpite et l'angoisse qui fait son nid, tellement j'ai peur que cette fois-là ! Ce ne soit pas le cas...
Commenter  J’apprécie          5112
Mon avis : Il y a déjà pas mal de temps que j'ai lu ce livre puisqu'il m'avait été prêté par une amie peu après sa parution. L'année d'avant, j'avais lu et beaucoup apprécié "Ensemble c'est tout" ; je m'étais attachée à ses quatre personnages et à leur histoire, j'étais donc bien décidée à faire un petit bout de chemin avec Anna Gavalda. "La consolante", un titre comme une promesse, à mes yeux en tous cas. Pourtant, le début de ma lecture m'a paru fastidieux, je n'arrivais pas à suivre, j'avais l'impression de ne pas parvenir à accrocher, ni même de comprendre où Charles Balanda voulait me mener... J'accroche, j'accroche pas ? Je continue, je continue pas ? Et bien, croyez-moi si vous voulez, au moment où je fermais le roman pour le ranger, je n'ai pas pu : j'avais dû lire une phrase de trop, peut-être un seul mot de trop, et je ne pouvais plus quitter le personnage torturé dont je venais de faire la connaissance... Aucun regret, si ce n'est celui du mot fin, et pourtant je ne suis pas une adepte des trilogies (voir plus)... peut-être par peur d'être déçue par le tome deux d'une histoire que j'ai particulièrement aimée, pire encore, par peur de ne pas retrouver le lien qui m'unissait aux personnages. C'est de cela que je voulais témoigner aujourd'hui... si vous êtes un peu désarçonné au début, vous trouverez peut-être cette fameuse phrase clé qui fait que, quatre ans après, je me souviens encore précisément des sensations de cette lecture.
Public : roman pour les adultes.
Commenter  J’apprécie          502
J'ai été très intriguée par ce livre, surtout en lisant les critiques très différentes qu'il a reçues. Je l'ai donc lu, pour me faire ma propore opinion...et pour mon plaisir bien entendu!
Verdict: je comprends entièrement les critiques liées au style d'écriture "coupé", voire même "haché". C'est très déstabilisant au départ de lire ces phrases courtissimes et sans sujet, enchaînement de verbes, d'actions. J'ai même failli arrêter la lecture, puis les critiques positives lues m'ont poussée à continuer... Merci Babelio ;-)
Par après le style change radicalement et on se rend compte qu'il était lié à la période de vie du personnage, il était en renfort de la description: un homme qui court dans tous les sens, bosse comme un dingue, ne dort pas et ne fait que passer d'avion en hotel, d'insomnies en réunions etc.
Plus le livre avance, plus le style se délie et l'harmonie "style/contenu" se précise.
En conclusion, ce style tant déprécié fait partie intégrante de l'univers du début du roman (il revient d'ailleurs lorsque le personnage replonge dans le boulot quelques temps) et s'il est vrai qu'il est laborieux à lire de but en blanc, il a sa raison d'être. de plus, ce n'est que passager, propre aux premières pages (une bonne 50aine qd mm je dirais), alors si vous y arrivez, passez au-dessus, l'histoire en vaut vraiment la peine...

Je disais donc "conclusion"... J'ai aimé ce livre et ai pu comprendre ce style hostile de prime abord!

Commenter  J’apprécie          331
Lourd!
Lourd à transporter (650 pages en grand format)
Lourd le style de Gavalda (enchainement sans fin de petites phrases sans sujet).
Abandonné à la 150e page.
Commenter  J’apprécie          280
comme souvent, j'aime lire les livres dont tout le monde parle, bien plus tard pour me laisser le temps d'oublier les critiques et de me faire ma propre sensation... dans tous les cas j'aurai lu ce livre de façon ou d'une autre car j'ai toujours apprécié cette auteur en particulier "ensemble c'est tout" mais aussi les nouvelles et autres récits plus courts. Pour ce dernier roman, je m'attendais à moins d'enthousiasme vu les critiques peu flateuses des lecteurs qui je le comprends n'ont pas retrouvé le côté chaleureux d' "ensemble c'est tout" mais tous les romans ne peuvent pas se ressembler sinon quel intérêt. Je crois que justement ce livre n'en déplaise à certains, apporte une réflexion voire plusieures... bien que j'ai trouvé moi aussi le début un peu longuet voire sans importance ce n'est qu'au coeur de l'histoire que j'ai compris l'intérêt de tout ce préambule. Je pense que ce roman mérite une critique plus positive, il permet de se remettre en question, notre Charles était arrivé à un moment de sa vie où tout se devait de changer sinon au risque de finir ses vieux jours sans avoir connu le réel bonheur, sans avoir vraiment fait la paix avec sa déception amoureuse de sa jeunesse, non je crois qu'il faut lire ce livre plus en profondeur et non superficiellement comme on l'a pu faire avec "ensemble c'est tout" ... ce livre m'a apporté plus qu'une lecture une certaine méditation sur le sens de notre vie arrivée au seuil d'un cap dont on ne sait plus diriger ni comprendre il faut parfois savoir virer tout à l'opposé pour mieux se retrouver et s'accepter différemment... j'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Kate , je préfère ne pas tout dévoiler afin de laisser le plaisir de la découverte aux futurs lecteurs retardataires comme moi... pour ceux qui ont peur d'être déçus par l'influence des critiques mitigées, je ne peux que vous conseiller de juger par vous-mêmes et tenter l'aventure auprès de ces personnages atypiques... si vous avez une certaine philosophie dans votre réflexion vous apprécierez ... par contre si vous recherchez que de grandes aventures amoureuses c'est certain passez votre chemin , bien que l'histoire de Charles, Kate, Anouk, nounou, sont de grandes passions amoureuses plus subtiles mais intéressantes ....

Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
Commenter  J’apprécie          261
Il m'aura fallu beaucoup d'obstination pour arriver au terme de ce pavé de 630 pages...
Combien de fois ai-je été tentée d'abandonner ?!
Les 300 premières pages sont vraiment laborieuses, fastidieuses.
La mise en situation du personnage principal laisse à penser que l'on va assister à un drame psychologique autour du décès d'Anouk et de l'éloignement de son fils, Alexis.
Charles semble être, en effet, en burn-out professionnel, dans le flou conjugal et en attente de réponses concernant son passé.
Tout ça dans un style décousu qui s'attache principalement à traduire les pensées tumultueuses du quadragénaire.
Et puis, l'univers du récit bascule.
Les personnages que l'on croyait au centre de l'histoire deviennent secondaires et laissent toute la place à la jolie Kate et sa joyeuse petite troupe.
A partir de là, je me suis laissée gagner par la joie ambiante et l'atmosphère bon enfant dont l'auteure baigne la ferme de René.
Par moments, je les aurais bien rejoints autour du feu, au bord de la rivière ou à la table du dîner.
Une adorable petite troupe qui trouve pourtant son origine dans de biens tristes circonstances.

J'aurais pourtant bien mieux goûté cette belle histoire sans le style...
Comme beaucoup d'autres lecteurs l'ont regretté, cette écriture bavarde, aux phrases sans sujet ou stoppées net par des points de suspension, est des plus pénibles, je dirais même agaçante.
C'est une technique d'écriture à la mode (ou qui le fût à l'époque) et qui, utilisée avec parcimonie peut s'avérer intéressante. Mais, dans ce cas-ci, Anna Gavalda en abuse au détriment du confort de lecture.
Etait-il besoin d'autant de pages et d'anecdotes bien souvent inutiles pour faire émerger Charles à la lumière d'un bonheur simple ?

Merci ma douce Magali pour ce séjour dans la maison du bonheur 😘
Commenter  J’apprécie          256
J'avais aimé d'autres romans d'Anna Gavalda et j'étais impatiente de lire ce livre. L'idée de départ est très bonne, l'histoire intéressante mais le style est confus et ennuyeux!
En effet, on se situe dans la tête de ce pauvre Charles (en pleine crise de la quarantaine?), qui après avoir appris le décès de cette femme qui a beaucoup compté pour lui, se rend compte qu'il a une vie triste et dans laquelle, il n'est pas heureux. Alors toute sorte de chose lui passe par la tête et nous lecteur, nous sommes entrainés par ce flots de flashback et de pensées qui partent (un peu) dans tout les sens et n'ont souvent aucun intérêt. Une lecture laborieuse.
Commenter  J’apprécie          240




Lecteurs (17331) Voir plus



Quiz Voir plus

Anna Gavalda en 10 questions !

Lequel de ces métiers a t-elle exercé avant de recevoir son premier prix littéraire ?

professeur de mathematiques
professeur de philosophie
professeur de français
professeur de gymnastique

10 questions
246 lecteurs ont répondu
Thème : Anna GavaldaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..