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Critique de Gerard17200


Le genre de livre que l'on choisit par hasard… mais pas tout à fait par hasard !

Mes saisons en enfer, avec, comme sous- titre « cinq voyages cauchemardesques », voilà qui peut m'interpeller ! Si, de plus, Sylvain Tesson écrit en quatrième de couverture « le bréviaire du reportage en milieu hostile », voilà qui ne peut que titiller ma curiosité !

Alors je suis parti avec ce livre sous le bras en me disant que je n'allais pas traîner avant de le lire. Juste quelques mois d'incubation indispensables afin qu'il trouve sa place au milieu de mes autres livres de voyages.

Car oui, j'aime les voyages et j'aime les écrivains qui en parlent.

Martha Gellhorn a touché un peu à la littérature mais c'est surtout le journalisme qui l'a rendue célèbre. Elle a traversé le XX ème siècle (1908 – 1998). Sa vie est plutôt riche et ne ressemble en rien celle d'une « potiche ». Elle s'est engagée dans la carrière de journaliste, a dû affronter tous les préjugés sexistes de son époque (une femme journaliste ? La bonne blague!), a vécu quelques temps auprès d'Ernest Hemingway, a arpenté beaucoup de pays en temps de guerre ou en période troublée. Elle pourrait être une féministe avant l'heure : elle n'avait pas froid aux yeux, n'avait pas peur de se mettre en danger ou dans des situations particulièrement inconfortables. Elle était l'égale des hommes dans bien des domaines et même souvent plus courageuse que beaucoup d'entre eux !

Ce livre est le recueil de cinq voyages dans cinq régions différentes du globe, à des périodes différentes (Chine – 1941 , Caraïbes et Suriname -1942, Afrique (1961), Moscou -milieu des années 70, Israël, Eilat -1971)
En quoi ces voyages ont-ils été cauchemardesques ? On peut l' attribuer aisément aux conditions de transports (avions, bateaux, voitures et autres), aux conditions climatiques, sanitaires, politiques. Parfois, toutes ces conditions étaient réunies dans un seul et même voyage (bonjour la galère!)
Nous, voyageurs du XXI ème siècle, pouvons prendre exemple sur ces voyageurs d'un autre temps où la notion « d'aventure » n'était pas un vain mot.
Je dois dire que j'ai beaucoup aimé chacun de ces voyages cauchemardesques qui l'ont été pour des raisons à la fois différentes et similaires. le dernier voyage concernant Eilat en Israël, tient très peu de place dans cet ouvrage mais symbolise le pire du pire d'un voyage cauchemardesque : l'ennui ! Et dans ce domaine, sa rencontre avec une communauté hippie l'avait particulièrement affligée : une bande de doux-dingues complètement « stones » du matin au soir et du soir au matin, incapables de faire quoi que ce soit sinon fumer leur joint !
Ca me fait tout drôle d'être le premier à déposer une critique sur un ouvrage. Mais j'assume et j'espère que je ne serai pas le dernier car ce livre mérite le détour!
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