- Une chose que j'ai apprise dans ma vie est qu'il ne faudrait jamais regretter l'amour. A de nombreux points de vue, c'est lui qui nous définit. Pour ça, j'ai eu de la chance, j'ai été aimé, et j'ai aimé. Finalement c'est la seule chose qui compte. Les rêves des hommes tombent toujours en poussière. (Skilgannon à Askari)
Il n’existe aucune créature capable de saigner que je ne puisse tuer, Landis, dit Skilgannon.
Querelle d’amoureux dit-il. Tu sais ce que c’est. Un gars rencontre une fille, la fille veut tuer le gars. Une histoire banale.
Tous, nous portons en nous les graines du mal dans notre âme, avait-elle dit. Même les plus purs d’entre nous. Cela fait partie de la condition humaine. C’est inné. Nous ne pouvons pas l’éliminer. Tout ce que nous pouvons faire, au mieux, est de les empêcher de germer.
L'Éternelle avait pris moins soin de son apparence, mais, sur une femme d’une telle beauté naturelle, même un sac en toile de jute aurait l’air élégant.
Skilgannon avait promis aux Cavaliers de la Légende qu'il les aiderait à changer le monde. C'était un mensonge. Le monde ne serait pas changé par l'épée. En théorie Cethelin avait raison. Le plus grand changement aurait lieu quand tous les hommes refuseraient de prendre l'épée, quand la guerre ne serait plus considérée comme glorieuse, mais comme obscène.
Mais ça n'arriverait jamais.
Les armés drenaïes avaient été pratiquement démantelées par un gouvernement qui pensait que c’était le meilleur moyen d’éviter les guerres. C’était une théorie raisonnable. En diminuant la force de l’armée, on indiquait clairement aux contrées voisines qu’on n’avait pas l’intention de les envahir. Le problème de cette théorie était qu’elle exigeait que les contrées en questions soient tout aussi raisonnables. Et, malgré ses talents et son immense courage, Ulric n’était pas un homme raisonnable.
Et la peste soit des prophéties !
Le monde ne serait pas changé par l’épée. […] Le plus grand changement aurait lieu quand tous les hommes refuseraient de prendre l’épée, quand la guerre ne serait plus considérée comme glorieuse, mais comme obscène.
Ustarte repoussa la capuche de sa robe écarlate et or, exposant son crâne rasé et son visage d'une surprenante beauté intemporelle.
Une grande tristesse pesait sur elle. Ustarte avait été témoin de nombreuses morts pendant les centaines d'années de sa vie, mais peu l'avaient autant touchée que la vin de ce héros.