Difficile à rentrer dans ce livre. On dirait que c'est de l'humour vulgaire, avec des abrutis, rien que pour l'humour. Ca menait nullepart en m'ennuyait.
Après le début...
On se rend compte qu'on est en train de lire une sorte de western français. le western est situé sur les Causses dans le sud de la France, et quand on regarde les photos sur google, on voit que ce paysage se prête très bien à un western. Ce n'est pas un western spaghetti, "chic", à l'italienne, mais un western des plus vulgaires, avec des personnages abrutis (surtout un, Max Dodman), mauvais ou hyper mauvais, et même ceux qui ne sont pas mauvais ne sont pas de la bonne compagnie autant.
Mais ! Que d'humour dans ce décor vulgaire, que de suspense et d'hilarité ! J'ai beaucoup ri, je me suis très bien amusée. Et à partir d'un moment, on connait mieux les personnages, le suspense monte, assez vite, le livre tient en haleine, et longtemps.
La finale
Comme dans un western au cinéma. le décor, l'action, c'est admirable (et amusant). Tout le livre est très visuel, mais là, c'est une vraie belle scène de finale, on en sort en ayant l'impression d'avoir été au cinéma.
Par contre, les caractères des personnages évoluent de façon incompréhensible et c'est à avaler en si peu de paragraphes. Un personnage franchement mauvais devient pitoyable et Max ne serait tout d'un coup pas si mauvais ? Ce n'est pas parce qu'il se trouve un raté et qu'il fait de auto-apitoiement qu'il n'a pas battu et harcelé méchamment sa femme et d'autres des années durant ! A-t-il soudain changé ? Je n'en crois rien. Et sa femme, si laide, tellement grosse, pleure parce qu'elle n'est plus la jolie fille mince qu'elle était et il faut aussi avoir pitié d'elle. Franchement, c'est trop demander, en trop peu de temps.
Bécaud
Le pire, que je ne pardonnerai jamais à l'auteur, est ce qui arrive au chien Bécaud. L'auteur dit qu'il aime bien être cruel. D'accord mais, avec les humains, l'auteur essaie d'être juste à la fin en fonction de ce qu'ils ont de mauvais. Alors pourquoi ce sort pour Bécaud ? Parce que ce n'est qu'un chien ? Parce que c'est rigolo avec un chien ? Bécaud est le seul qui n'a rien fait de mauvais ! Avec les humains, Gendron essaie de leur donner une fin juste, mais pas avec les animaux ?
La fin
Et c'est à la fin que le bât blesse vraiment. Comme avec beaucoup de films d'humour qui tiennent en haleine, quand le réalisateur arrive à la fin, c'est comme s'il s'était dit, "j'ai raconté toutes mes blagues, j'ai raconté une bonne finale, maintenant c'est fini" et voilà que ça se termine en queue de poisson.
Qué ? me suis-je demandé. Il y a un post-générique qui n'apporte absolument rien, même pas de l'humour. On sait comment cela se termine pour trois personnages, pour les autres, on a quelques indices. Mais au fond, on reste sur sa faim.
Et puis, il y a Bécaud.
Conclusion
Je me suis vraiment bien amusée, j'ai vécu du suspense, du gore, du décalé, de l'humour.
Par contre, vers la fin cela devient trop mélodramatique pour cerains personnages, et d'ailleurs, il n'y a presque pas de fin.
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