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Critique de LoupAlunettes
: "Sur la route d'Indianapolis" est un sacré road trip en si peu de pages.
Lilian, petit français en visite, va t-il regretter sa vie de collégien qu'il juge si banal après ça?
Que de de rebondissements pour le voyage à Chicago du jeune Lilian, 11 ans, qui ne devait se contenter que de partir en bus de chez sa tante et rejoindre son père à Indianapolis, pour leur départ définitif des Etats-Unis.
"Ne parle pas aux personnes que tu ne connais pas, surtout", lui avait recommandé sa tante, avant de l'embrasser encore une fois.
Malgré lui, par un mauvais concours de circonstances, Lilian n'aura pas le choix.
Il se tournera vers les adultes qu'il croisera.
Mais ces adultes là ne sont pas tous dignes de confiance.
Qui pourra le ramener à temps à Indianapolis, après avoir été oublié sur la route par son bus pour un arrêt pipi,
après avoir été furtivement abandonné sur la route par Monsieur Kaplan, un des passagers sortis du bus qui vola un pick-up à un fermier,
après que Lilian se trouve mêlé à une course-poursuite entre des braqueurs de banque qui se sont faits floués le magot dans la voiture de Monsieur Kaplan.
Tout cela fait un peu beaucoup et cela ne s'arrête pas là.
C'est suffisamment bien raconté pour accepter l'aventure.
En voiture, en hélicoptère, à moto, il va en voir de la route le petit Lilian avant de retrouver les bras de son père et lui raconter tout ce qui lui est arrivé.
Mais va t-il le croire?
Un des ressorts clés pour démarrer cette aventure, l'auteur nous présente un gamin qui ne cesse au départ de mentir sur son quotidien de peur de ne pas se montrer à la hauteur de ceux qu'ils fréquentent, d'une catégorie plus aisée.
Du coup, ironie du sort, l'aventure sur la route d'Indianapolis va devenir un récit véridique plus incroyable encore que ceux qu'il pouvait inventer pour bien se faire voir.
Cela devient un véritable film d'aventure à l'américaine, sur fond seventies.
Sébastien Gendron ne se privera pas de quelques clins d'oeil cinématographiques pour épicer le séjour( voir la 1ère de couverture se référant à la célèbre scène d'avion dans les champs de blés de "La Mort aux trousses" d'Alfred Hitchcock), ni d'autres références qui nous mettent dans l'ambiance du voyage et de l'époque ( BD, anecdotes touristiques...). Tout est raconté et replacé à la hauteur de Lilian.
Les anecdotes alternent en chapitre avec l'aventure restituée de Lilian.
Et la tension monte d'un cran à chaque fois, avec ces suites de mésaventures excitantes, pas toujours vraisemblables peut-être certe mais suffisamment bien portées par l'auteur pour nous accrocher jusqu'au bout. L'incroyable pouvoir de l'aventure et de la fiction.
Qui l'eût cru, ce pauvre Lilian?
Entre rires et larmes, le petit héros émeut et on ne lâche pas la lecture.
Chouette lecture.
Lilian, petit français en visite, va t-il regretter sa vie de collégien qu'il juge si banal après ça?
Que de de rebondissements pour le voyage à Chicago du jeune Lilian, 11 ans, qui ne devait se contenter que de partir en bus de chez sa tante et rejoindre son père à Indianapolis, pour leur départ définitif des Etats-Unis.
"Ne parle pas aux personnes que tu ne connais pas, surtout", lui avait recommandé sa tante, avant de l'embrasser encore une fois.
Malgré lui, par un mauvais concours de circonstances, Lilian n'aura pas le choix.
Il se tournera vers les adultes qu'il croisera.
Mais ces adultes là ne sont pas tous dignes de confiance.
Qui pourra le ramener à temps à Indianapolis, après avoir été oublié sur la route par son bus pour un arrêt pipi,
après avoir été furtivement abandonné sur la route par Monsieur Kaplan, un des passagers sortis du bus qui vola un pick-up à un fermier,
après que Lilian se trouve mêlé à une course-poursuite entre des braqueurs de banque qui se sont faits floués le magot dans la voiture de Monsieur Kaplan.
Tout cela fait un peu beaucoup et cela ne s'arrête pas là.
C'est suffisamment bien raconté pour accepter l'aventure.
En voiture, en hélicoptère, à moto, il va en voir de la route le petit Lilian avant de retrouver les bras de son père et lui raconter tout ce qui lui est arrivé.
Mais va t-il le croire?
Un des ressorts clés pour démarrer cette aventure, l'auteur nous présente un gamin qui ne cesse au départ de mentir sur son quotidien de peur de ne pas se montrer à la hauteur de ceux qu'ils fréquentent, d'une catégorie plus aisée.
Du coup, ironie du sort, l'aventure sur la route d'Indianapolis va devenir un récit véridique plus incroyable encore que ceux qu'il pouvait inventer pour bien se faire voir.
Cela devient un véritable film d'aventure à l'américaine, sur fond seventies.
Sébastien Gendron ne se privera pas de quelques clins d'oeil cinématographiques pour épicer le séjour( voir la 1ère de couverture se référant à la célèbre scène d'avion dans les champs de blés de "La Mort aux trousses" d'Alfred Hitchcock), ni d'autres références qui nous mettent dans l'ambiance du voyage et de l'époque ( BD, anecdotes touristiques...). Tout est raconté et replacé à la hauteur de Lilian.
Les anecdotes alternent en chapitre avec l'aventure restituée de Lilian.
Et la tension monte d'un cran à chaque fois, avec ces suites de mésaventures excitantes, pas toujours vraisemblables peut-être certe mais suffisamment bien portées par l'auteur pour nous accrocher jusqu'au bout. L'incroyable pouvoir de l'aventure et de la fiction.
Qui l'eût cru, ce pauvre Lilian?
Entre rires et larmes, le petit héros émeut et on ne lâche pas la lecture.
Chouette lecture.
