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Critique de Pavlik


Comme dirait le roi Loth, dans Kaamelott, "non, y'a pas à tortiller du fion, j'aime pas".

Je remercie néanmoins les Humanoïdes Associés et Babelio, pour cette bd reçue dans le cadre de Masse Critique. Adaptation du roman éponyme de Laurent Genefort, "Peaux Epaisses" est scénarisée par Serge le Tendre et dessinée par Pasquale Frisenda. Je ne connais pas le roman, donc je ne ferais pas de comparaisons, mais vu son auteur et l'éditeur de la bd, on s'attend bien sûr à de la SF pure et dure.

Le récit met en scène la traque, par une équipe de mercenaires, de Lark, un ancien peau-épaisse, lui-même redoutable soldat. Les peaux-épaisses sont des humains génétiquement modifiés, dotés d'une "super-peau", qui leur permet de pouvoir évoluer dans le vide spatial, sans scaphandre. Logiquement, ils sont employés pour les sales besognes, mais également chassés, car leur épiderme se monnaye fort cher. Ils sont donc relativement en voie de disparition. Lark, aidé par une étudiante en anthropologie, est à la recherche de son clan, afin de renouer des liens avec ses origines.

Certes, je ne connais pas le roman original, mais je ne pense pas que cette bd lui rende hommage. Entre les dessins sans âmes de Frisenda, l'absence totale de développement des personnages, de leurs motivations, (si ce n'est l'utilisation de gros clichés), les ficelles scénaristiques éculées et la platitude globale du récit, il ne reste guère que l'univers (du pur space opéra) pour susciter un peu d'intérêt chez l'amateur de SF (le concept des peaux-épaisses, la planète des méduses géantes...)

Je suis surpris que les Humanos, qui ont un vrai amour de la SF, ait pu éditer un scénario si basique de Serge le Tendre, qui a pourtant un talent incontestable. En plus, en 96 pages, il y avait largement le format pour faire quelque chose de qualité. Est-ce dû aux faiblesses du roman d'origine ? Peut-être, mais rien que visuellement, il y avait de toute façon la possibilité de faire mieux.






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