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BD SCIENCE-FICTION / NEW SPACE OPERA.
Pendant que Laurent Genefort continue de nous faire explorer son univers de la Panstructure, Serge le Tendre et Pasquale Frisenda nous offre une grosse adaptation en 100 pages de roman "Peaux Épaisses" dans lequel deux mercenaire se battent pour sauver ou pour éliminer les premiers de corvées mutants qui dérangent le business non éthique plein de crimes contre l'humanité de ceux qui croient être tout. On peut mettre en avant ou passer sous silence les choix d'adaptation parfois maladroits, mais cela reste un beau boulot pour une belle histoire...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Les éditions Critic et Les Humanoïdes Associés ont uni leurs forces pour publier une adaptation du roman space opera de Laurent Genefort : Les Peaux Épaisses. Avec rien moins que Serge le Tendre au scénario et le dessinateur italien Pasquale Frisenda au crayon (ou son équivalent numérique).

Je n'ai pas lu le roman en question, mais la BD m'a beaucoup plu. On retrouve quelques motifs « Genefort » que j'ai repérés dans la trilogie Spire. Par exemple une grande imagination pour les vies extraterrestres : les « méduses » habitants d'une planète gazeuse, les Peaux-épaisses – humains génétiquement modifiés pour pouvoir vivre dans l'espace sans scaphandre et braconnés pour leur peau. Aussi, la structure sociale ultracapitaliste où les multimondiales jouent les chefs d'orchestre (ça ressemble à notre monde actuel, du coup). Et évidemment, les fameuses portes de Vangk, créées par une espèce disparue il y a des éons et permettant de se déplacer instantanément dans l'espace (l'interjection « putevangk ! » est là aussi lol).

L'histoire est intéressante et plutôt palpitante, assez thriller policier dans l'espace. Un ancien des forces spéciales et une étudiante très gothique (on se croirait dans Millénium) sont pourchassés par une équipe de tueurs à gage qui ont pour mission de détruire un clan de peaux-épaisses. Qui a commandité la mission ? Quel secret cachent nos deux héros ? Je ne vous le dirais pas. J'en ai découvert un mais ai pris l'autre en pleine face et ça fait mal.

J'ai beaucoup aimé le dessin. Les scènes spatiales sont baroques, agréablement surchargées. Et les dessins de personnages m'ont fait penser à Frank Miller (c'est un super compliment dans ma bouche).
Je remercie Babelio, Masse Critique, Critic et les Humanoïdes Associées sans qui je ne serais pas ici en ce moment (zut je me gourre de discours).
Non sans rire c'est sympa d'avoir gagné cette BD.
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Fruit du partenariat renouvelé entre les éditions Critic et les Humanoïdes associés, la bande dessinée Peaux-Épaisses est l'adaptation en 2021 du roman éponyme de Laurent Genefort datant de 1992, par Serge le Tendre, Pasquale Frisenda et Stefani Rennee.

Course-poursuite au fin fond de la galaxie
L'histoire est celle de Lark, mercenaire surentraîné au service d'entreprises multimondiales, qui en a finalement marre de faire les basses besognes sur des planètes reculées et décide de passer la main. Pour cela, il doit disparaître au risque de représailles évidemment. Quelques temps plus tard, victime de rêves censés le mener vers son peuple d'origine, il tombe sur l'archiviste Windy qui fait des recherches sur un clan de « Peaux-Épaisses », des humains transformés pour affronter n'importe quelle condition de travail dans la galaxie, notamment dans des conditions sans atmosphère. Utilisés pendant longtemps comme des forçats, ils semblent avoir disparus. Or, un autre personnage les recherche également, bien moins recommandable celui-là, Roko, qui se fait de l'argent en revendant chèrement ces peaux arrachées à leur propriétaire… du coup, on n'est pas sûr de leur persistance, de leur aspect et de leur volonté, mais ces Peaux-Épaisses sont recherchés par tout le monde !

Space opera à l'ancienne
Dans le dessin comme dans l'adaptation scénaristique, les auteurs font le choix du « space opera à l'ancienne ». L'intrigue est assez linéaire, à part vis-à-vis des quelques pages d'introduction ; la recherche graphique n'est pas forcément très heureuse (vaisseaux, design des Peaux-Épaisses, grâce des visages…) ; la philosophie développée est assez rudimentaire (des mercenaires qui se trahissent ou qui obéissent). L'enjeu ne réside pourtant pas dans la recherche au long cours de ces Peaux-Épaisses, puisque c'est une question réglée en bien peu de temps, à côté de l'intérêt qu'ils suscitent et de leur habilité à se dissimuler jusqu'à maintenant. Il ne s'agit pas non plus de comprendre les différentes composantes de cette partie de la galaxie, puisque les personnages secondaires ne sont quasiment pas développés et le contexte notamment économique est à peine esquissé (on parle bien peu des multimondiales qui dominent différentes planètes même si on les devine, notamment par les actions de la Colexo). du coup, le scénario de cette adaptation se concentre sur le trio Lark, Roko et Windy (le Anson original a été féminisé ici), l'important est en effet de voir les relations et contrastes entre ces trois personnages aux intérêts différents. Pourtant, malgré le nombre très appréciable de pages, on en sait somme toute trop peu sur le passé (et le passif) de ces personnages, qui semblent pourtant avoir traîné leurs guêtres un peu partout.

En somme, l'adaptation BD de Peaux-Épaisses remplit sûrement le contrat fixé par son côté « adaptation » justement, mais sa lecture laisse quand même un arrière-goût de manque de peps et de complexité, ce qui est bien dommage.
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Comme dirait le roi Loth, dans Kaamelott, "non, y'a pas à tortiller du fion, j'aime pas".

Je remercie néanmoins les Humanoïdes Associés et Babelio, pour cette bd reçue dans le cadre de Masse Critique. Adaptation du roman éponyme de Laurent Genefort, "Peaux Epaisses" est scénarisée par Serge le Tendre et dessinée par Pasquale Frisenda. Je ne connais pas le roman, donc je ne ferais pas de comparaisons, mais vu son auteur et l'éditeur de la bd, on s'attend bien sûr à de la SF pure et dure.

Le récit met en scène la traque, par une équipe de mercenaires, de Lark, un ancien peau-épaisse, lui-même redoutable soldat. Les peaux-épaisses sont des humains génétiquement modifiés, dotés d'une "super-peau", qui leur permet de pouvoir évoluer dans le vide spatial, sans scaphandre. Logiquement, ils sont employés pour les sales besognes, mais également chassés, car leur épiderme se monnaye fort cher. Ils sont donc relativement en voie de disparition. Lark, aidé par une étudiante en anthropologie, est à la recherche de son clan, afin de renouer des liens avec ses origines.

Certes, je ne connais pas le roman original, mais je ne pense pas que cette bd lui rende hommage. Entre les dessins sans âmes de Frisenda, l'absence totale de développement des personnages, de leurs motivations, (si ce n'est l'utilisation de gros clichés), les ficelles scénaristiques éculées et la platitude globale du récit, il ne reste guère que l'univers (du pur space opéra) pour susciter un peu d'intérêt chez l'amateur de SF (le concept des peaux-épaisses, la planète des méduses géantes...)

Je suis surpris que les Humanos, qui ont un vrai amour de la SF, ait pu éditer un scénario si basique de Serge le Tendre, qui a pourtant un talent incontestable. En plus, en 96 pages, il y avait largement le format pour faire quelque chose de qualité. Est-ce dû aux faiblesses du roman d'origine ? Peut-être, mais rien que visuellement, il y avait de toute façon la possibilité de faire mieux.






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Cette BD est traitée de manière assez classique malgré un côté opéra-space et de beaux décors intergalactique qu'on a pu déjà voir dans de nombreux fils de science-fiction à commencer par Blade Runner par exemple.

Je n'ai pas trop apprécié le revirement final qui m'est apparu comme totalement saugrenu entre ce mercenaire de l'espace et cette belle universitaire en ethnologie. Encore une fois, on va faire de l'effet à tout prix et cela gâche la crédibilité de cette oeuvre.

C'est une adaptation d'un roman de science-fiction français. Pour moi, trop classique, pas assez original et point de crédibilité avec des personnages assez basiques auxquels on ne s'attache pas.

Toutefois, les amateurs de science-fiction pourront sans doute se laisser tenter d'autant que c'est quand même signé par Serge le Tendre au scénario.
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Tout d'abord, merci à Babelio et à l'éditeur de m'avoir offert ce livre dans le cadre de la masse critique mauvais genre de mars 2021.

Cette BD est l'adaptation du roman Les peaux-épaisses que je n'ai lu que récemment — en début d'année pour tout dire. :-) — et ça m'a paru une aubaine de lire la BD dans la foulée. Lecture faite, je n'en suis plus si sûr.

En effet, cette lecture du roman n'est pas assez ancienne pour qu'il ne me reste à l'esprit que de vagues images et plus assez fraîche pour que je puisse critiquer la corrélation entre roman et scénario. Il y a quant même quelques petites choses qui ont changé. le héros, Lark, ne part pas à l'aventure seul. Mais première divergence, dans le roman il est accompagné par Anson, un jeune chercheur en anthropologie ; dans la BD il a changé de sexe et prend le nom de Windy. Pour avoir l'occasion de la dessiner à poil sous la douche ? En tout cas, ce n'est pas pour y greffer une histoire d'amour. Car si Windy et Lark manquent de s'embrasser, Anson tombe amoureux d'une jeune peau-épaisse. Et il est aimé en retour. Certaines scènes ont été coupées et les retrouvailles comme les combats sur la station ont été édulcorés. Il en manque. Et je pense qu'il aurait bien fallu une trentaine de pages de plus rendre intégralement le roman. Non pas que j'aurais voulu une restitution du roman dans son intégralité, mais plutôt que, telle qu'est la BD, c'est trop rapide... Une comparaison inconsciente entre les deux oeuvres ? Peut-être.

Après le scénario, l'image. J'ai été surpris de découvrir que couverture et intérieur n'étaient pas du même dessinateur. Je ne sais pas si j'aurais apprécié toute la BD dessinée par Parel, mais la présence de planches non colorées en fin de volume me font dire que j'aurais préférer avoir tout l'album en N&B. Pourquoi ? Je ne pense pas que Stefani Renee ait fait du mauvais boulot. Les couleurs sont simplement trop claires pour donner une ambiance à la Blade Runner (le film). Elles seraient plutôt dans le style des albums de Valérian. Et je pense que l'histoire justifie plus les premières que les deuxièmes. Un dernier point, côté dessin cette fois-ci : je n'imaginais pas du tout les Peaux-épaisses avec cet aspect. Là, ils me font pensé à des humains qui auraient trop de peau — un peu comme des personnes ayant perdu beaucoup de poids et qui se retrouvent avec la peau qui pend — alors que je les imaginais plus avec une apparence de cosmonautes ou de scaphandrier moderne, légèrement anguleuse.

En bref : J'ai été heureux de découvrir cette version des Peaux-épaisses, même si quelques petites choses ne sont pas complètement à mon goût. Je pense d'ailleurs que je n'aurais pas eu le même ressenti si je n'avais pas lu le roman seulement 2 1/2 mois avant. Et encore ! L'éditeur a pris du retard. Vu la date de publication initiale, j'aurais la lire il y a déjà un mois.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Lark, un mercenaire et Windy, une étudiante en anthropologie tentent de retrouver les Nomaral, un clan de peaux épaisses, capables de travailler dans l'espace sans scaphandre. Serge le Tendre et Pasquale Frisenda adaptent avec succès le roman de Laurent Genefort. Les dessins sont parfois inégaux mais la lecture est plaisante.
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BD science fiction / space opera.
En quelques mots le sujet : une bande de méchants, recrutée par un conglomérat politique, part à la recherche des derniers Peaux- épaisses. Pour les sauver, un ancien de la tribu, génétiquement modifié et une jeune universitaire.
Un album, une adaptation du roman de Laurent Genefort, tout en combats, désintégrations, scènes violentes. le dessin est probablement à remarquer mais n'étant pas adepte du genre, je ne me risquerai pas à un commentaire.
Décidément un univers et un type de scénario avec lesquels la rencontre reste difficile pour moi.
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Dur à cuir.
Longtemps mercenaire à la solde de despotes, Lark décide de démissionner lorsqu'il reçoit un appel crypté de Nomaral, son ancien clan de peaux-épaisses duquel il s'est extrait des années auparavant. Soucieux de répondre à ce SOS, Lark quitte précipitamment la planète d'Es Morandi pour la planète naine Archange où officie Torance, l'homme à la mémoire cybernétique. A partir de données monnayées, Lark espère trouver trace du clan Nomoral mais il n'est pas le seul en course. La Colexo, un trust interplanétaire, recrute Roko Greach, un exécuteur aguerri autrefois formé par Lark. Roko a eu maille à partir avec le clan Nomaral, leur vouant une haine tenace et la Colexo le paie grassement afin qu'il extermine toutes les peaux-épaisses dont Lark, son ancien mentor.
Serge le Tendre, scénariste inspiré de la « Quête de l'oiseau du temps » a su s'emparer du roman de Laurent Genefort pour l'adapter en bande dessinée. Bien que simplifiée, l'histoire est captivante et parfaitement déroulée. L'idée de faire des sous-hommes, des humains génétiquement modifiés pour travailler dans l'espace caparaçonnés d'une peau épaissie résistant au froid et au rayonnement puis de les traquer pour les dépouiller rappelle la bassesse universelle et intemporelle des hommes, chasseurs de scalps et de trophées divers. Pasquale Frisenda est un dessinateur italien remarquable dont les réalisations exceptionnelles notamment pour l'éditeur Bonelli abordent trop rarement les rivages français. Son graphisme précis, arachnéen, expressif aurait pu se dispenser de la couleur tant l'artiste milanais est passé maître dans l'art du clair-obscur.
En éditant des romans de SF populaires à l'exemple de « L'autoroute sauvage » de Julia Verlanger ou « Les peaux-épaisses » de Laurent Genefort, Les Humanoïdes associés étendent la longévité d'oeuvres fortes et mémorables.
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Lark est né sur un rocher d'où sont issus les peaux épaisses. Il s'agit d'humains génétiquement modifiés pour pouvoir sortir dans l'espace sans scaphandres. Quand il reçoit un mystérieux message, il se doute rapidement que son ancien clan l'appelle au secours. Aidé par Wendy, anthropologue qui étudie les peaux épaisses mais ne les a jamais rencontré, il part vers le berceau de son clan sans savoir qu'un mercenaire, qu'il a formé, le suit avec son équipe, prête à tous les éradiquer.
Space opera adapté d'un roman de SF (pas lu), l'intrigue est classique mais plutôt habilement menée même si nous avons droit à certains poncifs (le traitre entre autre). Pas mal.
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