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Critique de Philbast


Partir c'est mourir un peu.
Pour Sylvie Germain, commencer à vivre c'est déjà se préparer à mourir (ce qu'elle appelle d'un néologisme personnel "la mourance").

Dans un livre érudit, qui fourmille de citations venant d'horizons divers, l'auteur va illustrer la (sa ?) quête de DIeu, et quelques fois les impasses et les limites de celle-ci.

Par des analogies brillantes, et en se rapprochant de textes ou d'anecdotes célèbres ou non, elle développe cette quête dans l'univers du quotidien et de la vie courante.

L'analogie avec la lettre volée d'Edgar Poe est particulièrement brillante même si elle renvoit finalement à un thème classique de la religion chrétienne (et sans doute de toutes les religions), celui de Dieu, visible pour ceux qui veulent bien le voir.

L'histoire du rabbin qui ne reconnaît pas un jeune membre de sa famille, parce qu'il est là sans être la, est aussi assez édifiante.

Chez d'autres, la démarche à laquelle nous invite l'auteur pourrait finalement s'approcher de ce que l'on appelle "la pleine conscience". Dépasser les idoles et les mirages de la vie quotidienne pour s'interroger, lucidement et le plus sereinement possible, sur le sens de notre vie.
Tout un programme...

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