L'Empire du Graal

Après "Le Règne des Illuminati", j'avais dit : Plus de Marcas! En effet " L'imagination avait posé un lapin aux auteurs. Peu de suspense, peu d'énigmes à déchiffrer. Un Antoine Marcas qui se délitait au fil de la collection. le flic laissait place à un dragueur ringard et ivrogne . Des dialogues plats, lun rythme du récit tout aussi mou. L'épisode du bohémian club est un grand moment de ridicule. Je m'étais fait violence pour le terminer. Ce neuvième opus n'avait plus rien à voir avec les premiers que l'on avait du mal à lâcher. Mais, j'ai décidé de laisser à Marcas une dernière chance et acheter « L'empire du Graal » dont le résumé m'a séduite. Jugez : "Une enquête périlleuse qui va le mener, en France et en Angleterre, sur la piste de la relique la plus précieuse de la chrétienté. le Graal. Une enquête aux frontières de la raison qui ressuscite Perceval, le roi Arthur et la geste légendaire des chevaliers de la Table ronde"... Fin de la récitation. A u fond du calice j'ai trouvé un goût oublié. Celui du merveilleux.
Ce dernier opus renoue avec les premiers Marcas. Pas de drague mièvre. Pas de petite copine qui v systématiquement rend l'âme à la fin. Il semble même que notre flic franc- mac. ait abandonné la Dive Bouteille. L'intrigue vous entraîne vers une quête mystérieuse à souhait. Enigmes, vampire, récit légendaire, on y côtoie ésotérisme, merveille et... dernières technologies. En, filigrane, une critique : Les hommes ont abandonné le pouvoir du rêve, du goût du Merveilleux, au profit de la tristounette Raison. Aussi, à nous, le fabuleux roman de Chrétien de Troyes.Bref, le tout dans un style simple et efficace. Les événements s'enchaînent. Pas de temps mort et en prime une jolie version de la quête du Graal. Conclusion ? J'ai aimé. Je me suis réconciliée avec un Antoine, dont les auteurs semblent avoir repris le personnage en main. Bref, Pour les fans du flic franc-maçon, L' Empire du Graal est un bon moment de lecture. Pour les autres une jolie découverte.