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Critique de marietjf


Une panne d'oxygène provoquée par le groupe éco-terroriste We Blue et voilà Largo et Jarod Manskind inconscients dans la navette Asteria à plus de 100km au-dessus de la Terre. Comment vont s'en tirer les deux milliardaires ?

Suite et fin du diptyque commencé avec "La frontière de la nuit", ce tome 24 met Largo Winch face à ses responsabilités éthiques. Une mine indonésienne très convoitée et des conditions de travail épouvantables sont au coeur de la problématique...alors que Manskind (sorte d'Elon Musk en moins terrifiant) veut présenter son nouveau projet au Centile d'or qui regroupe les 1% les plus fortunés de la planète... Joue-t-il un double jeu ?

Le virage opéré par la série depuis quelque temps déjà se renforce avec ce tome. Largo Winch, le riche humaniste, devient le millionnaire dont rêve la société d'aujourd'hui: soucieux du bien-être de ses employés, partageur des gains, partisan de la dépollution et attentif à l'héritage laissé aux générations futures. Eric Giacometti livre une vision politique à travers ce héros emblématique.

Philippe Francq dessine Largo Winch depuis le début (2013) avec la même précision. Je trouve ça parfois un peu trop papier glacé, lisse et froid mais ça reste du grand spectacle, du cinéma d'action hollywoodien donc ça passe.

"Le Centile d'or" est un bon Largo, avec un héros bien ancré dans son temps. le lecteur (presque) fidèle que je suis aimerait le voir davantage concerné par des problématiques plus terre à terre, l'amour par exemple, le rendre plus humain en somme.
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