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On est reparti pour une nouvelle aventure du célèbre milliardaire en blue jeans qui clos un diptyque basé autour d'une mine d'étain indonésienne. La thématique était de faire dans des activités plus éthiques ce qui est à la mode pour faire mieux passer les pilules amères du capitalisme.

Cependant, parfois, la réalité est plus compliquée que cela. Largo va s'en apercevoir à ses dépens avec l'exploitation d'enfants dans sa mine. Sauf que c'était un coup monté destiné à se séparer de cette activité permettant l'exploitation de puces électroniques permettant d'aller dans l'espace pour la conquête des étoiles.

Nous allons faire connaissance avec un autre milliardaire excentrique ayant une autre vision des choses à savoir Jarod Manskind. Cela rappelle les Elon Musk et autres milliardaires actuels voulant faire du tourisme spatial ou conquérir la planète Mars.

On apprendra dans ce tome qu'il y a dans le monde 2810 milliardaires. Les 100 milliardaires les plus fortunés font partie de ce qu'on appelle le centile d'or qui donne son titre à ce tome. Il est vrai qu'ils ne laisseront pas de trace dans l'histoire car personne ne se souviendra de leur nom à l'heure où la planète agonise.

Encore une fois, les femmes joueront soit le mauvais rôle ou bien un rôle de potiche afin d'assouvir les fantasmes sexuels de ce beau monde. Pour autant, Largo est là pour humaniser un peu tout cela. Les cascades sont dignes de « Mission impossible ». Cela en devient presque invraisemblable.

Evidemment, cela se laisse lire plutôt agréablement avec une fin qui ne surprendra personne.
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Sauvé in extremis d'une situation très difficile dans l'épisode précédent, le héros de l'histoire, Largo Winch, repart à la chasse aux méchants ayant généré ladite situation dans laquelle il s'est trouvé.

Album généreux, riche en rebondissements et en surprises dus à Eric Giacometti, nouveau scénariste de la série, l'histoire est prenante et les pages se tournent vite. Dessin et couleurs sont à l'avenant avec, parfois, les visages un peu trop bronzés, ce qui est peu important à côté du rendu général et, notamment, celui de l'espace.
Le milliardaire, lassé de tant d'ors, part, sur sa pirogue vers une destination encore inconnue mais qui laisse prévoir les albums à venir.

L'exemplaire que je viens de lire, emprunté à la bibliothèque de mon village, est une édition documentée. A savoir qu'en fin d'album la parole va à l'expérimenté spationaute Jean-François Clervoy pour la partie vols suborbitaux ainsi qu'à Jean-Michel Ponzio pour la conception 3D. Ce dernier explique l'intérêt de cette technique pour les grands espaces, villes, rues, place ou salles de spectacles, précisant que rien ne remplacera le crayonné mais que la 3D aide pour visionner des plans dans d'autres points de vue. J'invite ceux qui le peuvent de visionner, page 47, le décollage de la fusée Ariane. Un véritable bijou!

Pour ceux qui comme moi ignorent ce qu'est "le centile d'or", il s'agit du terme qui désigne le 1% des femmes et des hommes les plus fortunés de la planète.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le Centile d'Or, ce sont les cent milliardaires les plus puissants de la planète. Parmi ceux-là, Largo Winch et Jarod Manskin embarqués dans une fusée, rêve de gosse de Jarod qui file dans l'espace. Ils reprennent difficilement leurs esprits à 100 km au-dessus de la Terre. en cause le sabotage par We Blue, une organisation éco-terroriste, qui essaye de débarrasser la planète de tous les puissants pollueurs, Jarod et Largo en premier.
Un excellent opus qui évoque des problèmes actuels comme l'exploitation d'enfants dans des mines, les profits outranciers que génère l'extraction des minerais rares utilisés dans les nouvelles technologies , le tourisme spatial des milliardaires et bien sûr l'amitié. J'ai beaucoup aimé.
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Retour dans un monde de femmes et d'hommes beaux et intelligents, très riches de surcroît. Mais la plupart sont infréquentables attirés par le seul appât du gain…. Seul Largo Winch est parfait … voici donc le cadre toujours aussi caricatural … mais l'histoire comme souvent ne manque pas de rythme, le suspense très présent, avec des dessins (trop ?) beaux et bien léchés cohérents avec ce monde presque parfait. Je retrouve malgré tout toujours avec plaisir les aventures de Largo Winch et ce tome est plutôt bien fait.
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Suite de le frontière de le nuit dans ce centile d'or qui désigne le cercle des cent milliardaires les plus riches du monde.

On reprend l'histoire là où l'avait laissée et les liens se font naturellement avec les mines indonésiennes.

On devine assez aisément les tenants et les aboutissants de l'intrigue et on cerne aussi le cerveau de l'affaire dans un album qui traite de sujets qui sont très d'actualité : groupes d'éco-terrorisme, capital versus préservation de l'environnement...

Le graphisme est toujours aussi magnifique. Francq est décidément très doué avec des décors très travaillés.
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Largo et son ami Jarod sont da s un vol orbital lorsque celui-ci est saboté par les activistes de WE Blue. La navette spatiale se crache alors que Terre. Largo va alors devoir enquêter de sombres affaires qui gravitent autour d'une mine d'étain Indonésienne. Cette enquête le conduira au Centile d'or, la réunion des 100 plus riches au monde.
Ce vingt-quatrième tome de la saga des aventures de Largo Winch est à la hauteur des autres.
J'ai retrouvé tout ce que j'aime chez Largo Winch : de l'aventure, des intrigues, des rebondissements. Largo se sort de toutes les situations avec panache et brio. Rien ne lui fait peur et il déjoue tous les complots.
Ici on le retrouve dans l'espace, avec son ami qui est lui un génie dans son domaine.
On voyage dans l'espace puis en Indonésie. Un complot, des tentatives de meurtres contre Largo et Jarod son ami. Largo reste toujours droit et fidèle.
Bref, cet opus est très divertissant.
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Une panne d'oxygène provoquée par le groupe éco-terroriste We Blue et voilà Largo et Jarod Manskind inconscients dans la navette Asteria à plus de 100km au-dessus de la Terre. Comment vont s'en tirer les deux milliardaires ?

Suite et fin du diptyque commencé avec "La frontière de la nuit", ce tome 24 met Largo Winch face à ses responsabilités éthiques. Une mine indonésienne très convoitée et des conditions de travail épouvantables sont au coeur de la problématique...alors que Manskind (sorte d'Elon Musk en moins terrifiant) veut présenter son nouveau projet au Centile d'or qui regroupe les 1% les plus fortunés de la planète... Joue-t-il un double jeu ?

Le virage opéré par la série depuis quelque temps déjà se renforce avec ce tome. Largo Winch, le riche humaniste, devient le millionnaire dont rêve la société d'aujourd'hui: soucieux du bien-être de ses employés, partageur des gains, partisan de la dépollution et attentif à l'héritage laissé aux générations futures. Eric Giacometti livre une vision politique à travers ce héros emblématique.

Philippe Francq dessine Largo Winch depuis le début (2013) avec la même précision. Je trouve ça parfois un peu trop papier glacé, lisse et froid mais ça reste du grand spectacle, du cinéma d'action hollywoodien donc ça passe.

"Le Centile d'or" est un bon Largo, avec un héros bien ancré dans son temps. le lecteur (presque) fidèle que je suis aimerait le voir davantage concerné par des problématiques plus terre à terre, l'amour par exemple, le rendre plus humain en somme.
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Depuis la passage à la périodicité biennale au changement de scénariste les éditions Dupuis semblent vouloir multiplier les recettes de leur poule aux oeufs d'or puisque outre un troisième film (basé sur le diptyque le prix de l'argent/La Loi du Dollar), ce sont trois éditions qui sont parues en fin d'année et s'accompagnent de pub pour des tirages luxe de Philippe Franck

Le vingt-troisième tome avait paru comme un miracle pour Largo, un rafraichissement inattendu et l'illustration d'une maturité pour le nouveau couple créatif. Laissant Largo dans de beaux draps à 100 km de la Terre il faut reconnaître que le cliffhanger de ce double album n'aura pas fait l'effet escompté puisque défloré en introduction du premier volume il tombe d'autant plus à plat qu'Eric Giacometti tombe dans la facilité en se débarrassant totalement de toute recherche de complexité pour laisser les clefs à son (brillant) dessinateur pour résoudre le problème du héros. On ne va pas bouder son plaisir mais cette ouverture explosive (déjà vue au cinéma avouons-le) illustre l'ensemble d'un album qui va tutoyer les sommets de l'action en sa calant dans un scénario de blockbuster hollywoodien. On pourra trouver pire mais pour une série de cette qualité et après les efforts tortueux de l'ouverture on a le sentiment que le scénariste a encore du mal à gérer le format 2X46 pages.

Chacun place le curseur d'exigence où il veut sur les séries royales ; personnellement j'assume une tendresse mais j'attends le meilleur. Surtout, le comparatif avec les scripts de van Hamme ne cesseront de se manifester. On savoure alors cet album comme un des tout meilleurs de l'ensemble de la série sur le plan de l'action, les auteurs enchaînant les séquences franchement impressionnantes! D'autant que les deux années de travail pour Franck ne semblent pas se passer à la piscine tant la qualité graphique et colorimétrique des planches brise les rétines, jusqu'à frôler le photoréalisme par moments, à se demander si le dessinateur ne travaille pas essentiellement sur photo retouchées. On alterne d'une chute libre depuis l'espace (moins ridicule que celle d'un certain Chevalier Noir…) avant de tutoyer Rambo dans les sublimes décors du Yosemite pour finir en baston d'hélicoptère après une fusillade choc. On aura rarement autant retenu son souffle sur les planches du milliardaire en blue-jeans! Mais ces plaisirs primaires ont une conséquence: outre une méchante absolument pas mystérieuse, le scénario expédie tous les tiroirs ouverts en une case en forçant un peu trop sur la pédale. Il en résulte un gros gâchis scénaristique, d'autant que le précédent diptyque avait fait de gros efforts pour ouvrir le background. Il restera au crédit de ce Centile d'or décevant toujours plus de personnages savoureux, des perspectives politiques intéressantes pour Largo et son groupe et donc un plaisir actionner indéniable. Je dirais donc la coupe de champagne à moitié pleine…

Lire sur le blog:

Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Voilà deux ans que Largo Winch est prisonnier des étoiles. le centile d'or se sera fait attendre (deux ans quand même), bien que désormais le coup dit de « la suite au prochain numéro » ait beaucoup perdu de son intensité dramatique.

Les premières planches de ce désormais vingt-quatrième album de la série nuancera toutefois le propos. le démarrage est ici de toute beauté, tant l'avenir de Largo et de son rival, au demeurant fort sympathique, Jarod, semble compromis. Celui-ci va passer par des hauts et des bas et il faut bien reconnaître que le suspens sera habillement mis en scène. Les dessins sont sublimes. Frissons garantis !

La suite, hélas, ne sera pas au même niveau, même si Largo mouille la chemise. Après les clins d'oeil à James Bond, voilà qu'Eric Giacometti lorgne du côté de Marvel (et peut-être de king's men). Tout cela est rythmé, plaisant à lire, est impossible à lâcher, mais…

Tout est dans ce mais… certes l'album est de qualité, les dessins sont de toute beauté (Philippe Frank nous met de la magie plein les yeux), les personnages intéressants à suivre, mais ce « mais » est toujours présent.
A quoi tient-il ? Beaucoup de petites choses qui finissent par former un tout.

Il y a les pistes déjà vues et revues auxquelles plus personne de croit vraiment (le coup de la nouvelle démission, utilisée pour mettre la pression), les personnages secondaires totalement superfétatoires (en dehors de Simon et de la discrète Penny), la séquence un peu suggestive tout aussi inutile, les coups de théâtre plus au moins bien insérés (une résurrection pour le moins inattendue mais également des manipulations trop attendues). Et hélas, l'identité du grand méchant. Celle-ci ne surprendra pas, et confirmera une impression de convenu, solidement installée malgré tous les efforts pris par les auteurs.

Le centile d'or n'est pas le meilleur album de la série, mais un volume qui tente une nouvelle fois de surfer sur la volonté d'ancrer encore le groupe w dans le monde d'aujourd'hui. Mais était-ce vraiment nécessaire ? La suite nous le dira peut-être.

Fort heureusement, le travail de Philippe Franck reste la valeur sûre de l'album… et justifie à elle seule son achat et sa lecture !
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J'adore cette série de Largo Winch depuis sa sortie
Ce milliardaire qui joue les 400 coups aux 4 coins du monde.
Cet homme jeune, riche et beau (c'est un peu notre fantasme à toutes d'avoir un tel homme à nos côtés) est toujours entouré de jolies femmes, de belles voitures…
Il parcourt des lieux paradisiaques…
Il a su me happer dès ses premières aventures. J'avais lu les 10 premiers tomes, puis je me suis arrêtée et ce tome m'a permis de retrouver cette lecture divertissante.

Ces tomes se suivent, donc évidemment, difficile de lire celui-ci en cours de route, même si j'ai très vite compris le rôle de chaque personnage.

Il y a de magnifiques paysages mis en valeur par le dessinateur, les personnages sont tous aussi beaux les uns que les autres avec des expressions du visage toujours opportuns, agrémentés de textes aux dialogues courtois avec une pointe d'humour juste la bonne dose.
Le scénario écrit par Eric Giacometti est parfaitement illustré par Philippe Francq.

Ce livre regorge
d'action: il y a des courses poursuite à pied, en voiture, dans les airs… des meurtres, évidemment ce sont les gentils contre les méchants et des moments de calme, des discussions entre amis autour de la piscine agrémenté d'un cocktail…
de réactions : il y a de la peur, de l'amitié, de l'amour…

J'ai donc passé un excellent moment, je pense même me replonger dans cette série et la reprendre depuis le début…
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