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Critique de Davalian


Voilà deux ans que Largo Winch est prisonnier des étoiles. le centile d'or se sera fait attendre (deux ans quand même), bien que désormais le coup dit de « la suite au prochain numéro » ait beaucoup perdu de son intensité dramatique.

Les premières planches de ce désormais vingt-quatrième album de la série nuancera toutefois le propos. le démarrage est ici de toute beauté, tant l'avenir de Largo et de son rival, au demeurant fort sympathique, Jarod, semble compromis. Celui-ci va passer par des hauts et des bas et il faut bien reconnaître que le suspens sera habillement mis en scène. Les dessins sont sublimes. Frissons garantis !

La suite, hélas, ne sera pas au même niveau, même si Largo mouille la chemise. Après les clins d'oeil à James Bond, voilà qu'Eric Giacometti lorgne du côté de Marvel (et peut-être de king's men). Tout cela est rythmé, plaisant à lire, est impossible à lâcher, mais…

Tout est dans ce mais… certes l'album est de qualité, les dessins sont de toute beauté (Philippe Frank nous met de la magie plein les yeux), les personnages intéressants à suivre, mais ce « mais » est toujours présent.
A quoi tient-il ? Beaucoup de petites choses qui finissent par former un tout.

Il y a les pistes déjà vues et revues auxquelles plus personne de croit vraiment (le coup de la nouvelle démission, utilisée pour mettre la pression), les personnages secondaires totalement superfétatoires (en dehors de Simon et de la discrète Penny), la séquence un peu suggestive tout aussi inutile, les coups de théâtre plus au moins bien insérés (une résurrection pour le moins inattendue mais également des manipulations trop attendues). Et hélas, l'identité du grand méchant. Celle-ci ne surprendra pas, et confirmera une impression de convenu, solidement installée malgré tous les efforts pris par les auteurs.

Le centile d'or n'est pas le meilleur album de la série, mais un volume qui tente une nouvelle fois de surfer sur la volonté d'ancrer encore le groupe w dans le monde d'aujourd'hui. Mais était-ce vraiment nécessaire ? La suite nous le dira peut-être.

Fort heureusement, le travail de Philippe Franck reste la valeur sûre de l'album… et justifie à elle seule son achat et sa lecture !
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