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Citations sur La peinture (13)

Chardin, La Fontaine de cuivre, 1734
Chardin utilise une matière picturale chaleureuse qui restitue l’aspect de la matière de chaque objet.
Les nuances infinies du vert sombre de la cruche, du cuivre jaune du poêlon et de l’orangé éclatant de la fontaine se détachent sur l’aplat uniforme du fond gris.
Chardin met en scène de simples objets de cuisine.
Il combine les vides et les pleins du volume des objets.
Le trépied de la fontaine accentue la profondeur de la composition.
La nature morte est disposée sur le sol, devant un coin de mur en arc de cercle.
Dans l’arrondi de ce décor, Chardin choisit de montrer des objets ventrus concaves et convexes.
La composition en pyramide alterne les zones claires et foncées.
La lumière vient de la gauche.
Elle trace des ombres nettes qui découpent et construisent l’espace du tableau.
(page 65)
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Karel Appel, un peintre Cobra
L’artiste collecte, collectionne et recycle des matériaux qu’il transforme en œuvres d’art.
Il combine des objets et éléments naturels trouvés au hasard (bois, pierre, paille, etc.).
Son expressionnisme sauvage organise des tableaux qui construisent des assemblages hétéroclites.
Il les agences sur un support et les associe avec les couleurs de la peinture.
Effigie frontale grossièrement taillée, chaque production devient un tout « organique » que nous appréhendons comme un objet unitaire.
Cette peinture évoque en trois dimensions les personnages d’un théâtre imaginaire et fabuleux.
Qu’il ébauche des signes ou des dessins proches de l’art enfantin, Appel élabore de nouvelles valeurs picturales.
Il s’inspire des traditions populaires et de la vitalité des arts primitifs.
La simplicité naturelle de la couleur et la puissance du geste pictural témoignent du jeu instinctif de l’artiste.
(page 45)
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La peinture « All over » et la technique du « Dripping » 
Jackson Pollock ne peint pas devant une toile fixée verticalement sur un chevalet.
Il circule librement sur et autour de sa toile.
A l’occasion, il met un pied à l’intérieur.
Comme un paysage vu d’avion, l’image n’a plus ni bas ni haut, ni droite ni gauche/
La toile, de très grand format, n’est pas montée et tendue sur un châssis, elle sort directement du rouleau.
Sans être encore ni découpée ni préparée par un enduit, elle est posée horizontalement sur le sol de l’atelier.
La peinture est très fluide.
Pollock invente la technique du stripping (égouttage) : il projette la peinture sur la toile avec de gros pinceaux, des manches en bois, des truelles, etc.
Ses mouvements et ses gestes sont automatiques.
Ses outils ne touchent pas la surface de la toile.
Les projections de peinture construisent un réseau de lignes.
Les arabesques sont réparties partout de la même façon (all over).
(page 43)
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Le néo-Impressionnisme
Pour renouveler les recherches picturales sur la couleur, les peintres divisionnistes appliquent la récente théorie du mélange optique du chimiste Chevreul.
Ils pulvérisent et « divisent » à l’extrême la touche picturale pour juxtaposer des points de couleurs primaires.
Vus de loin, ils se mélangent dans l’œil du spectateur qui aperçoit finalement les couleurs secondaires : par exemple, des points jaunes et des points rouges composent à distance une couleur orangée.
Georges Seurat (1859-1891) crée le style néo-impressionniste avec Paul Signac (1863-1935) et Henri-Edmond Cross (1856-1910).
(page 30)
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Une vision poétique
Dans l’univers de Bruegel, l’homme et ses activités sont subordonnés à la nature et à ses rythmes.
Dans Chasseurs dans la neige, il évoque le fil des saisons et le sentiment de domination et d’appartenance.
La foule menue des patineurs qui anime la surface glacée comme autant de fourmis perdues dans l’ample paysage gelé, la silhouette des chiens exténués, le dos rond des chasseurs fatigués qui marchent dans la neige fraîche au retour de la chasse témoignent de la dépendance de l’homme vis-à-vis de la nature.
Avec une magistrale sobriété de couleurs, blanc, noir et gris, Bruegel synthétise le paysage en larges aplats blancs rayés de noir, évoquant ainsi puissamment la rigueur de l’hiver.
La ligne pure des arbres, le raffinement des courbes souples des branches qui se détachent sur la neige, le vol de l’oiseau expriment avec élégance toute la poésie des vastes paysages du Nord.
(page 15)
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Le polyptyque
Un polyptyque est une peinture constituée simultanément par plusieurs tableaux.
Ils sont présentés ensemble comme une seule et même œuvre picturale.
Peints sur différentes toiles et panneaux juxtaposés, ils sont souvent montés avec des charnières.
Ils s'ouvrent et se ferment pour se déployer dans l'espace.
(page 74)
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L’impressionnisme
Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, l’impressionnisme révolutionne la peinture et annonce l’art moderne.
En 1874, de jeunes peintres constitués en association exposent leurs toiles chez le photographe Nadar.
Leur audaces picturales et le choix de leurs sujets provoquent le scandale.
(page 28)
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La peinture de marines
La peinture de marines se développe dans les pays culturellement attirés par l'image de la mer et des bateaux.
Aux Pays-Bas et en Angleterre, le "paysage de la mer" est par tradition une peinture majeure et très populaire.
Depuis l'impressionnisme, c'est un genre qui offre à l'artiste une grande liberté d'expression.
(page 62)
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Le portrait apparaît dès l'Antiquité égyptienne, s'épanouit à la Renaissance en Europe occidentale, puis devient un genre stable pratiqué par la plupart des peintres, puis par les photographes.
L'art du portrait est celui de la capture de la ressemblance physique et/ou psychologique du modèle.
(page 56)
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L'école de Barbizon
Barbizon est un petit village à la lisière de la forêt de Fontainebleau, dans lequel les peintres paysagistesvdu milieu du XIXe siècle découvrent et expérimentent l'émotion romantique du paysage peint d'après nature. (page 61)
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