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Critique de ladesiderienne
Le moins que je puisse dire, c'est que j'ai terminé ce roman à bout de souffle. A l'image des protagonistes de l'histoire, j'avais hâte d'en finir avec ces quelques 280 pages de courses poursuites.
Deux scénarios en un, un point commun : la fuite. D'un côté, Diane, photographe qui lors d'une expédition en rase campagne, surprend des chasseurs commettre un acte irréparable. Ils n'ont plus qu'un but, se débarrasser de ce témoin gênant et vont ainsi prendre la jeune femme pour proie.
De l'autre, dans une immense propriété de Sologne, des milliardaires participent à une chasse à courre. Rien d'extraordinaire si ce n'est que le gibier est humain. Au menu, cette fois-ci des sans-papier et un SDF, des solitaires que personne ne recherchera, enlevés en pleine rue par l'organisateur des festivités. La traque commence.
Malgré un rythme effréné, j'avoue que je me suis un peu ennuyée. le scénario se répète : la proie est attrapée, réussit à s'échapper et c'est reparti pour un tour. Je trouve que Karine Giebel est très inégale dans ses romans. J'en ai aimé certains "Purgatoire des innocents" ou "Les morsures de l'ombre" et détesté d'autres comme "Meurtres pour rédemption". Elle ne fait pas vraiment partie de mes auteurs de thrillers favoris car ce que je lui reproche c'est surtout la forme, le style si vous préférez. Pour donner dans doute plus de rythme, elle se limite à des phrases courtes, très courtes... oui, mais des phrases de 2 ou 3 mots avec de multiples retours à la ligne, ça remplit bien l'espace mais ça reste limite question profondeur de texte. Certes, elle évoque certains faits de société comme la situation des clandestins sur notre territoire ou la survie des SDF dans l'indifférence générale. Malgré cela, l'impression d'un thriller plutôt basique demeure, loin du niveau de recherches d'un Thilliez, d'un Lemaitre ou d'un Grangé.
Une lecture vraiment en demi-teinte à laquelle j'accorde un 10/20 pour un scénario peut-être plus adapté à un film qu'à un livre.
Deux scénarios en un, un point commun : la fuite. D'un côté, Diane, photographe qui lors d'une expédition en rase campagne, surprend des chasseurs commettre un acte irréparable. Ils n'ont plus qu'un but, se débarrasser de ce témoin gênant et vont ainsi prendre la jeune femme pour proie.
De l'autre, dans une immense propriété de Sologne, des milliardaires participent à une chasse à courre. Rien d'extraordinaire si ce n'est que le gibier est humain. Au menu, cette fois-ci des sans-papier et un SDF, des solitaires que personne ne recherchera, enlevés en pleine rue par l'organisateur des festivités. La traque commence.
Malgré un rythme effréné, j'avoue que je me suis un peu ennuyée. le scénario se répète : la proie est attrapée, réussit à s'échapper et c'est reparti pour un tour. Je trouve que Karine Giebel est très inégale dans ses romans. J'en ai aimé certains "Purgatoire des innocents" ou "Les morsures de l'ombre" et détesté d'autres comme "Meurtres pour rédemption". Elle ne fait pas vraiment partie de mes auteurs de thrillers favoris car ce que je lui reproche c'est surtout la forme, le style si vous préférez. Pour donner dans doute plus de rythme, elle se limite à des phrases courtes, très courtes... oui, mais des phrases de 2 ou 3 mots avec de multiples retours à la ligne, ça remplit bien l'espace mais ça reste limite question profondeur de texte. Certes, elle évoque certains faits de société comme la situation des clandestins sur notre territoire ou la survie des SDF dans l'indifférence générale. Malgré cela, l'impression d'un thriller plutôt basique demeure, loin du niveau de recherches d'un Thilliez, d'un Lemaitre ou d'un Grangé.
Une lecture vraiment en demi-teinte à laquelle j'accorde un 10/20 pour un scénario peut-être plus adapté à un film qu'à un livre.
