J'avais choisi
Jusqu'à ce que la mort nous unisse avec soin, comme porte d'entrée dans les romans de
Karine Giebel, certains de ses titres me paraissant quelque peu éprouvants. J'étais bien loin de m'attendre à cette avalanche de clichés, de longueurs, d'invraisemblances, et j'en passe... Si j'ai apprécié l'écriture de la montagne, en profitant pour aller voir des images des lieux décrits dans le roman, je ne peux en dire autant de celle des personnages, en particulier Vincent, le guide, cruel envers les femmes qu'il utilise sans vergogne (mais ce n'est pas sa faute, il souffre…) et mièvre tout à la fois, et Servane, la gendarme, qui s'en tire un peu mieux mais qui amène avec elle son lot d'incongruités. L'intrigue est intéressante pourtant, mais minée par toute cette guimauve qui vient transformer le roman en une sorte de Harlequin policier, pour lequel je ne suis vraisemblablement pas le bon public.
Commenter  J’apprécie         210