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Critique de Bazart


Le tissu romanesque d'Un trés grand amour est certes assez riche, mais le narrateur fait quand même énormement penser à l'auteur : homme des médias, chroniqueur littéraire à la télé, qui a rencontré les grands de ce monde, écrivains et politiciens ( de Julien Green à Mitterrand), ca me fait penser à quelqu'un, quand même, mais je vois vraiment pas à qui...)))

Là encore, le gros problème du livre est la mégalomanie évidente de l'auteur: à presque toutes les pages, l'auteur nous auto cite ses plus belles réflexions, ou alors, celles des auteurs qu'il affectionne particulièrement. Très vite, le livre ressemble à un vaste catalogue de citations littéraires, dont certaines sont effectivement plutôt bien tournées ("Si l'on peut mesurer l'amour au degré de peur qu'il engendre, celui-là était le plus grand que j'aie jamais connu" ou bien encore "Je suis un homme: autrement dit le seul animal de la Création qui a sa queue devant et ne cesse de courir après".) qui entrave complètement le fil narratif. FOG passe avant pour un don Juan qui collectionne les aventures avec les belles et (très) jeunes femmes, et finalement le très grand amour en question n'est jamais vraiment ressenti comme il devrait l'être.

De plus, les derniers chapitres du livre, décrivant par le menu détail le cancer de la prostate dont a souffertvéritablement Giesbert, m'ont semblé particulièrement impudiques et m'ont mis vraiment mal à l'aise. de Giesbert, je préfère défintivement ses essais politiques, dont la tragédie du président qui m'avait bien captivé en nous dévoilant les facettes de la Présidence Chirac.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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