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2,63

sur 191 notes
Je me suis presque ennuyée à la lecture de ce roman que j'ai trouvé sans saveur particulière. C'est une histoire banale d'un cavaleur qui ne peut pas s'empêcher de courtiser des femmes souvent beaucoup plus jeunes que lui, qui vit une histoire avec une de ces femmes, l'épousant et ayant d'elle deux enfants... épouse qui le fuit au bout de six petites années car vieillissant, atteint d'un cancer de la prostate, il la dégoûte... Je n'ai pas vraiment apprécié cette histoire, ni le style, ni l'écriture, et je reste sur ma faim. Où se situe ce Très grand amour??? Je ne suis absolument pas convaincue. D'ailleurs après un chagrin assez relatif, le héros du livre se remet très vite et repart à la conquête des premiers jeunes jupons qui se présentent... Ce livre n'était pas fait pour moi, je le trouve trop inconsistant et il ne me provoque aucune émotion. Du pipeau!
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Je vous assure que j'ai lu jusqu'au bout, espérant un petit bout d'élégance, une jolie phrase, une pensée personnelle qui m'aurait donné à réfléchir. J'ai avalé les répétitions, ses mea culpa à propos de sa tendance à la procrastination. Je lui pardonne sa facilité pour la "fruition" et j'applaudis qu'il ait réussi à caser ce mot deux fois dans son livre. J'ai enjambé sans rechigner les citations de Nietzsche, Green, Miterrand, Allais, Tournier, Hemingway, et j'en passe. Ah si, j'ai apprécié sa définition de la vieillesse, empruntée à Elie Wiesel : avec les années les étés deviennent de plus en plus courts.

Mais je n'ai pas supporté son égoïsme, ses obsessions nombrilistes et sa soit-disant passivité devant les gens qui l'impressionnent en lui faisant perdre son esprit critique qu'on sait démesuré. Il ne m'a pas fait oublier le mien, au contraire !

Lire la totalité de la critique à l'adresse
http://abrideabattue.blogspot.com/2010/08/lectures-dete-deceptions-assurees.html#uds-search-results
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J'ai réussi à finir ce livre -et difficilement- seulement car j'avais un long trajet de train et rien d'autre à faire. Pourtant cet ouvrage m'a marquée, mais c'est part sa médiocrité. le personnage d'Antoine est ridicule au plus haut point; le cliché même du macho qui collectionne les jeunes femmes en les jetant une part une -sans oublier de presque s'en vanter-. Ce que j'appelle un pauvre mec voulant pathologiquement démontrer sa pseudo virilité avec sa stupide quéquette se présente lui comme un amoureux des sentiments à la recherche du véritable amour. Mégalomane au plus haut point, il se décrit aussi comme un grand orateur érudit et nous étouffe de toutes ses références et citations censées faire honneur à sa culture. Durant sa déchéance je n'ai ressenti aucune pitié et prenait presque un certain plaisir à le voir dégoûter sa femme -je me demande même comment il n'a pas pu la dégoûter dès le début avant ainsi que toutes les autres-. Son histoire ne vaut décidément pas un livre, pour moi c'est celle d'un homme sans intérêt qui commence à vieillir et à perdre son charme, et qui considère donc sa dernière histoire avec une femme comme celle de sa vie, le "très grand amour" alors qu'il n'en est rien. Refermez vite ce livre, ça m'écoeure de me dire que des torchons pareils dégoulinants de sentiments écoeurants et faux ai eu le droit d'être publié.
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Antoine, le double de FOG, la soixantaine, déjà marié et divorcé cinq fois, tombe amoureux d'une italienne de 25 ans sa cadette, l'épouse, lui fait deux enfants avant de se faire larguer peu après avoir su qu'il était atteint d'un cancer de la prostate. Il se lamente, alors qu'il ne peut s'empêcher de séduire tout ce qui bouge. Voilà pour l'intrigue. le tout est mièvre, un peu bâclé et traité de manière superficielle. On se serait passé par exemple des débuts de romans écrits par le narrateur, qui semblent être des paragraphes que l'auteur ne savait où placer et qui n'apportent rien au livre. Dans l'ensemble, on se dit que le narrateur (et FOG) est totalement égocentrique et infantile et on est bien content qu'il se soit fait larguer.
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Le tissu romanesque d'Un trés grand amour est certes assez riche, mais le narrateur fait quand même énormement penser à l'auteur : homme des médias, chroniqueur littéraire à la télé, qui a rencontré les grands de ce monde, écrivains et politiciens ( de Julien Green à Mitterrand), ca me fait penser à quelqu'un, quand même, mais je vois vraiment pas à qui...)))

Là encore, le gros problème du livre est la mégalomanie évidente de l'auteur: à presque toutes les pages, l'auteur nous auto cite ses plus belles réflexions, ou alors, celles des auteurs qu'il affectionne particulièrement. Très vite, le livre ressemble à un vaste catalogue de citations littéraires, dont certaines sont effectivement plutôt bien tournées ("Si l'on peut mesurer l'amour au degré de peur qu'il engendre, celui-là était le plus grand que j'aie jamais connu" ou bien encore "Je suis un homme: autrement dit le seul animal de la Création qui a sa queue devant et ne cesse de courir après".) qui entrave complètement le fil narratif. FOG passe avant pour un don Juan qui collectionne les aventures avec les belles et (très) jeunes femmes, et finalement le très grand amour en question n'est jamais vraiment ressenti comme il devrait l'être.

De plus, les derniers chapitres du livre, décrivant par le menu détail le cancer de la prostate dont a souffertvéritablement Giesbert, m'ont semblé particulièrement impudiques et m'ont mis vraiment mal à l'aise. de Giesbert, je préfère défintivement ses essais politiques, dont la tragédie du président qui m'avait bien captivé en nous dévoilant les facettes de la Présidence Chirac.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je me demande ce qui a pu traverser la tête de l'auteur pour mettre en scène un personnage aussi ridicule et qui lui ressemble à s'y méprendre par bien des côtés. Comme lui, c'est un journaliste et écrivain prolifique, fréquentant les plus hautes sphères du pouvoir, amoureux de la nature et écolo de circonstance. Un vieux beau dont l'aura médiatique lui a permis de collectionner les conquêtes. Vingt ans de différence c'est le minimum, et moins de cinquante ans, cela s'entend. Lui est assez malin pour ne pas le revendiquer à la Moix ; il nous met devant le fait accompli, déroule le tapis rouge à toutes les femmes dont il s'est épris et dont il pourrait être le père. Son excuse, c'est la passion. D'ailleurs, c'est le titre de son livre et il voudrait nous convaincre qu'il a connu le grand amour. Un très grand amour contrarié par son cancer de la prostate dont il ne nous en épargnera aucun détail : incontinence, trouble de la miction, sueur et j'en passe. Il se veut pitoyable, tellement pitoyable que cela lui donne le droit souverain, se sentant abandonné, désespoir aidant, de draguer les infirmières à tour de bras et même de tomber à nouveau éperdument amoureux.
Une fin conventionnelle, il trouve enfin l'amour vrai avec une femme de son âge. Qui pourrait croire à cette histoire ? C'est prendre le lecteur pour un imbécile, à moins que lui-même ne soit dupe et pris à son propre jeu.
Ce roman est d'une rare impudeur. Qu'avait-il besoin de nous raconter qu'au moment de la mort de Julien Green son sexe entre en érection et que quand il reçoit la Légion d'honneur il se pisse dessus? Jusqu'où va nous mener cette littérature qui collectionne les bruits de chasse d'eau? Tout ça, noyé dans un déluge de citations pour nous montrer qu'il a côtoyé les plus grands (Green, Joyce, Tournier, Hemingway, Goethe, etc.).
Ce qu'on appelle en langage clair de la cuistrerie.
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On peut ne pas goûter le personnage Franz-Olivier Giesbert,bateleur parfois,suffisant souvent,cabotin télévisuel comme il en est tant.Mais Giesbert est aussi un bon écrivain dont j'avais jadis aimé Mort d'un berger et plus encore le Sieur Dieu.Un très grand amour est le roman,si peu roman d'ailleurs,d'un homme de soixante ans,malade,quitté après avoir quitté,homme à femmes comme l'on disait il y a longtemps.Il y a un peu ici du syndrome d'Hemingway,dont le fusil remplaça sèchement les impuissances,littéraires et intimes.D'ailleurs le héros de ce récit que Giesbert assume totalement est tenté à plusieurs reprises par le suicide.Mais,velléitaire et épicurien à la fois F.O.G." s'arrange" avec les choses,quelques mensonges,quelques omissions,quelques compromissions. Comme j'ai trouvé cela bouleversant de pâte humaine,moi qui suis né la même année.

Autre héroïne du livre la Provence offre à Giesbert l'occasion de digresser sur les tomates et les chèvres.Ce diable d'homme,gourmand de toutes les vies,à s'en éclater la panse,trouve à l'évidence le ton juste pour brasser ses histoires de femmes,nombreuses,et d'enfants à tout vent,d'examens inquiétants et de whiskys rédempteurs,de copains délaissés et de parfums de melons.Vous serez tentés de chercher les clés.Je vous les donne:c'est l'histoire d'un homme,un homme à l'italienne,à la Mastroianni,à qui les femmes ont tant donné et tant repris,et qui (merci Moustaki) "a su faire souffrir autant qu'il a souffert".Mais lui il en a fait une histoire.Universelle,bouleversante,arrogante parfois et si proche toujours.
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Ce livre est une horreur ! Pas tant au niveau de l’écriture, malgré l’étalage de citation, mais plutôt au niveau de l’histoire et des personnages.

Tout d’abord niveau histoire c’est ; mièvre, cul-cul, dégueulasse - et au sens littéral -, stupide et dégoulinant d’un sentimentalisme absolument répugnant. Très sincèrement que ça soit le nombrilisme du personnage principal, ou les petites manies des amoureux ( le coup du peigne et de la chemise était à mourir de rire ), l’histoire bascule très vite dans la comédie mielleuse et c'est horrible à lire ! Honnêtement, si un jour je dois devenir amoureuse et si je deviens comme ça, abattez-moi sur le champ !

Ensuite niveau personnage on n’a pas mieux, la palme du plus détestable et du ridicule revenant quand même et sans conteste au personnage principal Antoine ; pour son histoire d’impuissance qui peut suivre son opération. Très franchement pour moi, un mec qui ne pense qu’à tremper sa kékette afin de pouvoir ressentir encore du plaisir et qui en plus pense être malheureux sans, excusez-moi mais il a un sérieux problème.
Outre cela, faut savoir qu'il est lourd avec son envie « d’amour » je ne vous raconte pas ! Sérieusement il est a claqué avec ça, je vous jure ; et encore plus quand il revient gratter l’amitié auprès des filles qu’il a lâchées. Surtout qu’il est attiré régulièrement que par des jeunettes ce qui est sacrément répugnant.
Mais ce n'est pas tout, car répugnant il peut l'être en pire encore ! Puisqu'il a une fâcheuse tendance à jouer les martyres et à essayer d’embobiner les gens avec ses malheurs...

Je ne sais pas vous, mais à son âge agir ainsi je trouve que c’est juste de l’indécence. Pour moi ce type qui se dit n’appartenir à rien ni personne, n’est finalement qu’un gros menteur qui se fout de la gueule des gens. En fait pour moi cet Antoine n’a aucun honneur et aucune valeur.
Enfin ce n’est que mon point de vu… Mais quoi qu'il en soit il a tout du personnage nombriliste, obsédé et antipathique, et si un jour ce mec tombe amoureux de vous, un conseil mesdames, partez en courant.

Bref !

En résumé je ne conseille pas ce livre, il est hyper décevant et niais. Bon il est vrai que je ne suis pas spécialement fan des histoires d’amour, mais d'après ce que j'ai pu voir sur le net il en a déçu plus d'un. Pour ma part je n’ai finalement qu’un regret, c’est de l’avoir acheté.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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J'avoue que j'ai d'abord été attiré par la promesse du titre: « Un très grand amour ». Tout un programme, convenons-en. Sauf qu'il y a méprise…

L'histoire qui nous est racontée ici n'est que celle, pathétique, d'un séducteur compulsif et vieillissant qui donne tout son sens au mot de Woody Allen voulant que, si Dieu a doté l'Homme d'un cerveau et d'un pénis, il a malheureusement oublié de lui donner suffisamment de sang pour irriguer les deux en même temps. Mais du très grand amour, pas la moindre trace.

(Lire la suite...)
Lien : http://coupsdecoeur.wordpres..
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Antoine, déjà deux fois marié et deux fois divorcé, père soixantenaire de cinq enfants, rencontre Isabella, une jeune et belle italienne qui pourrait être sa fille et en tombe éperdument amoureux. Il l'épouse. Ils sont heureux et ont deux enfants, mais l'histoire ne s'achève pas sur cette note classique du conte pour enfants. Quand la médecine lui détecte un cancer de la prostate et qu'il se fait soigner par introduction de tiges irradiées, sa femme le rejette et son monde s'écroule. Surmontera-t-il l'épreuve ? Retrouvera-t-il une nouvelle compagne ?
Giesbert présente ce livre comme un roman où « tout est imaginaire sauf l'amour, le cancer et lui-même ». Autant dire que le début nage dans un sentimental assez nombriliste et digne des histoires de la collection Harlequin : le barbon amoureux d'une jeunette est un classique du genre dans le rayon ridicule. Mais le ridicule ne tue pas un personnage médiatique de l'envergure de l'auteur car n'en doutons pas, tout comme Flaubert était Madame Bovary, autant Giesbert est Antoine. Malheureusement, ce témoignage en devient indécent pour ne pas dire pitoyable quand on passe aux descriptions sordides d'une maladie qui ne mérite pas d'être étalée aussi impudiquement au grand jour jusque dans ses détails les plus scabreux. Bien écrit, mais sans autre intérêt que celui du voyeurisme malsain.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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