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Critique de Alfaric


La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !
Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !


Dans ce tome 12, intitulé "L'Obélisque", du sanctuaire d'Hatchepsout à celui d'Aménophis à nous suivons la rivalité des architectes Aménopé et Hori au sujet des deux obélisques à dresser en l'honneur du jubilé de Pharaon. L'objet de leurs querelles incessantes ? Savoir qui d'entre eux à raison quand aux techniques oubliées qui ont permis d'ériger les premiers obélisques… Tout au long du chantier d'abord et toute au long du trajet ensuite, le fourbe Hori va intriguer pour saboter et discréditer le travail de son rival (remember "Astérix et Cléopâtre" ^^)…
Un bon tome de "Papyrus", impressionnant de réalisme dans les dessins et les techniques usitées à l'époque : l'auteur remercie chaleureusement en fin d'album les biens connus Jean-Claude Golvin (dont je vous ai déjà parlé ^^) et Jean-Claude Goyon (dont je ne vous ai pas encore parlé ^^). Et pour ne rien gâcher, on nous raconte aussi une belle histoire de réconciliation entre un père et son fils…
Pas de 4e étoile en raison de quelques petits trucs qui ne m'ont pas parlé :
- l'auteur ne sait toujours pas s'il veut faire de la princesse une fille ou une femme…
- les blagues sur la gourmandise et l'obésité d'Aménopé qui ne jure que pas son cuisinier Ptha-tissier, ben bof quoi…
- les vilains of the week, c'est encore un le Teigneux qui multiplie les Mouhahaha et un le Nabot qui multiplie les héhéhé
- Hapou l'apprenti scribe devenu fou (voir tome 6), amènent trop facilement les rebondissements avec ses coups de sang répétés… là, on sent vraiment l'héritage Hergé parce qu'il sort du même moule que les aliénés de ce dernier !
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