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Critique de Papou64


J'ai choisi de lire ce roman parce que c'est un des préférés de René Frégni. Et je comprends pourquoi ! Lui aussi est un « passant ». le narrateur me fait vraiment penser à lui. Et je retrouve des échos entre ce texte et ceux de R. Frégni.

Mais je dois avouer que la lecture n'a pas toujours été facile. le vocabulaire familier n'est plus celui d'aujourd'hui, et je n'avais pas le courage de m'arrêter pour consulter le dictionnaire. de plus, la période hivernale était longue, lente, et j'ai un peu dû m'accrocher. Heureusement ! Après la latence arrive ce qui doit arriver, tout s'enchaine selon sa logique.

Au début, le personnage de l'Artiste me décevait beaucoup, et je ne comprenais pas pourquoi le narrateur s'attachait à lui. Mais, peu à peu, s'est imposée l'idée qu'ils étaient tous les deux, métaphoriquement, comme les deux faces d'une seule et même personne : l'Artiste est l'ombre du narrateur, qu'il a la sagesse d'accepter tel qu'il est. Et d'aimer, même. Pour ne pas spoiler la fin du roman, j'arrête là mon analyse, mais vous imaginez bien ma conclusion, à la fin.
Ce qui est incroyable (est-ce une synchronicité ?), c'est que je viens de lire « Des souris et des hommes ». Les deux fins se font écho, à mon avis elles ont le même sens profond (mais, pour les mêmes raisons, je m'abstiens de développer).

Bref, c'est un roman qui a été parfois difficile à appréhender, mais, dès que j'en ai lu la dernière ligne, je n'ai pensé qu'à une seule chose : le relire, pour le savourer pleinement.
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