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Citations sur Le radicalisé (10)

"Comme l'a dit Clausewitz, celui qui se défend apparaît toujours comme l'agresseur ; celui qui attaque paraît pacifique tant que l'agressé ne se défend pas."
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Eric Zemmour adore la parabole de la grenouille. Selon cette fable, une grenouille plongée subitement dans une casserole d'eau bouillante s'échappe d'un bond. A l'inverse, si ce même amphibien est immergé dans de l'eau froide, qu'on réchauffe très progressivement, il ne se rend pas compte de ce qui se produit. Il finit ébouillanté. Dans l'esprit de l'essayiste, la grenouille, c'est la France. Pour la sauver, il répète souvent qu'il veut "l'électrocuter", afin qu'elle échappe d'un bond au piège qui lui est tendu.
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Une rimbambelle de trentenaires issus du militantisme chrétien et conservateur ne s'y sont pas trompés. Depuis plusieurs semaines, cette petite nébuleuse d'anciens du syndicat étudiant UNI, des réseaux de Philippe de Villiers, de l'entourage de Marion Maréchal-Le Pen et des sémissaires de l'Institut de formation politique (IFP), l'organisme de formation emblématique de la droite dure, colonise l'entourage du polémiste. Ils se connaissent tous depuis longtemps. Ils ont longtemps cru leur génération maudite, née après les grandes années Villiers, désillusionnée de l'imposture Sarkozy, abandonnée par Maréchal-Le Pen. Ils n'avaient plus le choix qu'entre ces cadres des Républicains macronisés, acquis à l'idéologie des droits de l'homme, et l'insuffisante Marine Le Pen, qui n'a même pas daigné manifester contre le mariage des couples de même sexe. Ils se pensaient condamnés aux groupuscules marginaux ou à un entrisme laborieux dans les grandes structures. Alors, dès qu'ils ont entendu parler du "plan Z", ils ont jailli, survoltés par cette opportunité inespérée.
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"La culture musulmane est une culture qui respecte la force. Or, nous, on est faibles avec eux, donc ils ne nous respectent pas."
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"Le souvenir de 1940 nous hante, nous tyrannise, nous tétanise [...]. Le travail, la famille et la patrie sont d'impérieux tabous. La droite n'ose pas se situer à droite. Le goût de l'ordre est forcément fasciste, l'amour de la patrie pétainiste, les privilèges accordés aux citoyens français intolérable discrimination raciale, les charters d'étrangers clandestins des trains de déportés."
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"J'ai depuis vingt ans annoncé, prophétisé, en vain pour l'instant, en disant voilà ce qu'il va arriver. J'ai longtemps pensé que cela suffisait. [...] Là, en voyant les états d'âme de Jacques Bainville... Peut-être qu'il faut passer à l'action car la prévision, la prédiction, même la prophétie ne suffit pas."
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Quand nous lui demandons s’il existe une pensée zemmourienne, il ne répond pas clairement, mais évoque ses maîtres, Régis Debray, Jacques Bainville, Hyppolyte Taine.
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A travers Lejeune et Devecchio, c'est à deux France que s'adresse Zemmour. Celle des conservateurs bourgeois, rescapés mélancoliques de la mondialisation, qui n'affecte par leur niveau de vie mais lamine leurs repères, et celle des classes populaires déclassées, authentiques perdants de l'ouverture des frontières. Ce rôle de porte-parole des droites éclatées, aucune autre des figures réactionnaires de l'époque ne peut prétendre l'endosser. Ni Jean-Marie Le Pen, trop vieux et trop imprégné de combats d'arrière-garde, ni Marine Le Pen, toute à sa dédiabolisation et trop "popu" pour les bourgeois, ni Philippe de Villiers, trop "tradi" pour les "popu". Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, trop bling-bling pour les familles vieille France et surtout sans réponse, dès lors qu'il prend le pouvoir, face à l'insécurité culturelle des "petits blancs" électeurs du FN, non plus.
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Grand lecteur de Maurice Barrès, Eric Zemmour apprivoise le sentiment précisément décrit dans Sous l'oeil des barbares : "Jeune, infiniment sensible et parfois peut-être humilié, vous êtes prêt pour l'ambition."
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L'essayiste aime citer la phrase du général de Gaulle retranscrite par son garde des sceaux Jean Foyer dans un livre de souvenirs publié en 2006 : "Souvenez-vous de ceci : il y a d'abord la France, ensuite l'Etat, enfin, autant que les intérêts majeurs des deux sont sauvegardés, le Droit".
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