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Critique de Floccus



"Plus de la moitié des espèces vivantes sont des parasites, les autres sont parasités." (198)

L'épeire concombre a beau être dotée d'une couleur tendre, le carabe présenter des atours chatoyants, Marc Giraud me proposer "du sexe dans les herbes folles", ce n'est pourtant pas d'une patte guillerette que je m'enfonce dans le monde des insectes. le sujet m'emballe moins spontanément que les oiseaux, les fleurs ou les nuages. Il faut dire que c'est un univers où l'on injecte sa salive à l'intérieur d'une proie vivante pour lui liquéfier les entrailles et les aspirer comme un milk-shake. Où l'on pétrifie ses congénères sans les tuer pour s'assurer des en-cas toujours frais qui ne protestent pas quand on les grignote. Une dimension quasi extraterrestre. À y regarder de plus près, cependant, on se rend compte que nous ne sommes finalement que des invités dans leur écosystème. Car qui permet que la terre soit habitable ? Les insectes ! le retournement de situation est assez décoiffant. On en vient finalement à contempler notre image dans les yeux d'une araignée saltique (p 94). Claude Piéplu nous l'avait pourtant bien dit : c'est Gégène qui mène le monde à sa manière !

"Nous valons bien un tas de fumier !" (181)
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