Les insectes en bord de chemin

Au printemps les cardamines des prés sont le théâtre de nombreuses amours animales.C'est là que pond le papillon Aurore dont le mâle avec ses grandes taches oranges rappelle la lumière de ...l'aurore.

Les insectes sont devenus rares...
Les insectes ont besoin d'une nature préservée tout comme la nature a besoin d'eux; ils permettent la pollinisation de nombreuses plantes à fleurs; certains sont prédateurs, détritivores, charognards ou proies à leur tour, mangés par plus grand qu'eux. Leur rôle est essentiel dans le grand cycle de la vie.

Couvert de rosée, ce bombyle en quiescence s'envolera avec la chaleur du soleil. La quiescence intervient généralement lorsque les conditions météo sont momentanément défavorables (quelle que soit la saison) et qu'il est utile de préserver ses forces, le temps que la chaleur revienne ou que le vent s'estompe. (73)

Les larves des moustiques jouent un rôle positif peu connu : chacune filtre 2 litres d'eau par jour. Ces milliards d'insectes représentent donc une irremplaçable station de bioépuration des eaux stagnantes. (199)

Verte ou brune, la grande sauterelle verte est l'espèce la plus commune dans l'herbe et les buissons du bord des chemins. Elle acquiert sa couleur définitive au cours de sa dernière mue : si elle se trouve sur un fond vert, elle devient verte; et sur un fond marron, elle devient marron. (131)

LES FAUX EXPLOITS DES INSECTES
Une puce sautant à plus 10 centimètres de hauteur, un homme, à la même échelle, dépasserait 100 mètres. c’est vrai dans l’absolu, mais faux en réalité, car les changements d’échelle modifient mécaniquement la donne compte tenu des frottements de l’air et du poids de la bête. En effet, les lois de la physique font qu’une puce mille fois plus grande verrait sa force musculaire multipliée par un million, et son poids par un milliard ! À notre échelle, la puce serait donc incapable de ses exploits habituels.

Les araignées ne piquent pas et ne mordent pas : elles n'ont aucune raison de le faire, et en dehors des plus grosses espèces, pas assez de force pour percer la peau humaine. (...) Seule la malmigatte des régions méditerranéennes peut présenter des dangers. (201)