En refermant cette pièce, difficile de la caractériser : est-ce une féérie, un conte merveilleux, une pièce anticléricale et rationnelle ? Ce n'est sans doute pas l'important, ce qui compte c'est le charme qui s'en dégage, une douceur onirique et romantique. Et surtout, après avoir apprécié
Ondine,
Electre ou Agathe, j'ai beaucoup aimé le personnage féminin principal, Isabelle. Cette jeune provinciale modeste affirme ses convictions sur l'éducation notamment, ses désirs aussi avec une certaine sensualité. Elle recherche son propre bonheur, son indépendance, et c'est ce qui choque les vieilles filles dévotes et bouleverse l'Inspecteur. le plus grand danger semble venir de cette femme libre, et qui l'affirme, plutôt que du spectre surnaturel - même si elle se rapproche plus d'une fée que d'une sorcière.
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