Ce quatrième tome va puiser son inspiration dans l'Histoire et plus particulièrement dans l'après-guerre et dans un réseau d'exfiltration de criminels de guerre dont le centre opérationnel se situe au Vatican : le réseau Ratline.
C'est dans cet environnement chaotique et propice au drame que l'auteur va placer de nombreux personnages et y mêler amour, vengeances, drames, religion, mensonges et meurtres. Un cocktail efficace au sein duquel Giroud parvient à nouveau à placer son «Nahik» de manière efficace, tout en illustrant le quatrième commandement «tu ne porteras pas de faux témoignage» dans une conclusion efficace.
Graphiquement, c'est le Slovène TBC ("Fables de Bosnie") qui vient illustrer cette histoire sur fond d'après-guerre en pays slaves. Malgré un dessin assez épuré, ce dessinateur parvient à exprimer de manière très convaincante les sentiments des différents protagonistes et les différents éléments dramatiques de ce récit, qui est probablement un des meilleurs depuis le début de la série.
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