L'histoire commence en 1473.Le pape Sixte IV reçoit l'ambassadeur d'Espagne qui vient, à la demande de son roi, solliciter la création d'un ordre d'inquisiteurs qui seraient uniquement sous l'autorité royale, et non plus sous celle du pape. En échange, le catholicisme sera déclaré religion d'état. Sixte IV ne peut qu'accepter, à une seule condition cependant, celle de former ces inquisiteurs.
Miguel de Morillo sera l'un d'eux. Il ne pense qu'à s'enrichir et à monter dans la hiérarchie. Jusqu'au jour où on lui amène une gamine de 14 ans porteuse d'un angiome ayant une forme particulière .Il n'a d'autre choix que d'en avertir le pape et ses anciens maîtres et doit la garder en vie jusqu'à l'arrivée d'un émissaire.
A partir de là, le lecteur va apprendre l'origine de cette marque particulière.
L'Histoire va se mêler à l'histoire. Nous allons rencontrer Alexandre le Grand et sa mère par exemple, personnages réels mais avec certains faits dans leurs vies qui ne sortent que de l'imagination fertile de l'auteur.. Mythologie et SF rejoignent le tableau. D'où la difficulté de classer ce livre de 425 pages dans un registre particulier.
Cet « amalgame » a été fait fort habilement, le fantastique s'invite au côté de la « réalité » sans effort aucun, tout parait logique au lecteur qui se laisse embarquer dans un voyage qui le mènera là où il ne s'attend pas.
Les points forts :
• L'auteur avertit dès le début du roman qu'il y a beaucoup de personnages et qu'un lexique est disponible en fin d'ouvrage.
• Il y a eu un gros travail de recherches et de documentation sur les personnages historiques.
Point faible : Paradoxalement, l'avertissement du début : en effet dans l'annonce, Olivier détaille un peu trop à mon goût ce que le lecteur va trouver comme genres de personnages.
En bref : Je pensais bien lire un roman classé fantastique, mais je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en fait, n'ayant pas lu l'accroche avant. Ce fut donc une découverte. Et agréable à vrai dire.
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