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Critique de otorres888_1705103621313


J'ai beaucoup aimé ce roman et le savoir qu'il m'a apporté dans des domaines insoupçonnés. La première moitié m'a fascinée de part la tragédie et la détresse (« lire le malheur pour éprouver en creux sa chance, s'en perduader, s'en repaître, soulagé d'être épargné, soi » « il est doux, écrit Lucrèce, quand la vaste mer est soulevée par les vents, d'assister du rivage à la détresse d'autrui »)
La seconde moitié m'a moins happée a cause des champs lexicaux extrêmement précis et de tournures de phrases assez alambiquées rendant parfois la compréhension plus compliquée, perdant le lecteur et personnellement restreignant ma capacité à imaginer les scènes malgré les détails infinis. J'ai l'impression que cette seconde partie suite à la « remission » de François documente et énumère de façon assez scolaire l'historique des jeux para-lympiques et d'événements datés précis. Globalement c'est un livre beau et poétique sondant la détresse de l'âme et la capacité de résilience extrême et insoupçonnée qui nous plonge tout droit dans la France d'après guerre, des années 50 et qui a le mérite d'aborder avec brillot, minutie et méticulosité un sujet trop peu pensé et questionné par les valides. Merci Madame Goby. Oeuvres liées : Je pense prochainement lire Kinderzimmer. Beaucoup d'éléments m'ont rappelé Réparer les vivants notamment de part les détails du corps, de l'organisme, de l'anatomie et de son fonctionnement. Egalement le film Sauver ou périr.
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